Uruguay : vers l'abolition de la loi sur l'avortement ?

Print Friendly, PDF & Email

Référendum le 23 juin 2013

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Plus des 52.000 signatures nécessaires pour un referendum sur l’abolition de la loi, ont en effet été présentées début mai, dont celle de l’ancien président uruguayen Tabaré Vazquez.Medico (2004-2010), oncologue, qui s’opposa à la loi et se démit du parti socialiste.

Le 23 juin, les uruguayens seront appelés à voter sur la question : si 654.000 électeurs (25% de l’électorat) devaient se prononcer pour l’abolition de la loi, le parlement devra en prendre acte et affronter le problème.

Les évêques du pays ont mobilisé les catholiques, minoritaires par rapport aux non catholiques. Mais selon les prévisions, le quorum pourrait être atteint et stopper la loi.

Le principal artisan de l’interruption volontaire de grossesse en Uruguay est l’actuel sous-secrétaire de la santé publique, Leonel Brozzo, gynécologue qui, devant le sénat,  avait fait état en 2003 de 150.000 avortements clandestins pratiqués chaque année, au grand dam de divers confrères qui ont qualifié ces chiffres d’impossibles et absurdes.

L’un d’eux est un des médecins du collège Bernard Nathanson, lui-même ancien partisan de l’avortement, qui a déclaré que la technique de fausser les statistiques est la même que celle utilisée dans les pays européens conne l’Espagne et l’Italie : gonfler le nombre des avortements clandestins et  celui des femmes décédées par hémorragie pour atteindre ses objectifs.

L’Uruguay est un pays d’environ 3 millions ½ d’habitants. D’après le Dr. Omar França-Tarragó, professeur en bioéthique, « l’Uruguay compte 707.000 femmes en âge fertile (données de 2007), dont 70.000 sont stériles, 53.000 ont donné naissance à un enfant l’année dernière ». On présume qu’environ 100.000 femmes n’ont pas de relations sexuelles, que 250.000 utilisent un préservatif, que 100.000 portent la spirale, et que près de 250.000 cycles de contraception sont consommés chaque mois.

Sur la base de ces chiffres, combien de femmes pourraient avoir eu recours à l’avortement ? Pas plus de 27.000 ! Comment peut-il donc y avoir 150.000 femmes qui avortent clandestinement chaque année ?  

Ces chiffres sont d’une telle exagération que les pro-avortements eux-mêmes les corrigèrent, parlant de 33.000 avortements pratiqués chaque année. Mais ces chiffres, bien que nettement inférieurs à ceux de Leonel Briozzo, restent exagérés : cela voudrait dire que 27.000 femmes ont plus d’une fois recours à l’interruption volontaire de grossesse chaque année.  

L’avortement en Uruguay a été légalisé en décembre 2012, et il s’avère que le nombre des demandes légales d’avortement n’a pas atteint le nombre présumé d’avortements dits clandestins. Selon les données fournies par Leonel Briozzo lui-même, il y a eu 200 avortements légaux pratiqués durant le premier mois qui a suivi l’adoption de la loi, et entre 300 et 400 durant les quatre mois d’après. Actuellement on estime à 5.000 le nombre des avortements légaux par an.

Tous ces chiffres sont la preuve de tous les mensonges qui ont été dits pour faire passer la loi autorisant l’avortement. Le problème maintenant c’est que la libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse tend à encourager son recours. 

A ce propos, le député Abdala, qui a eu l’idée de ce referendum pour abolir la loi autorisant l’avortement en Uruguay, a rappelé qu’aux Etats-Unis, où l’avortement est légal depuis près de 40 ans, on est passé de 500.000 interruptions de grossesse à un million. En Espagne, entre 2001 et 2012, le nombre des avortements a augmenté chaque année de 11%.

Traduction d’Océane Le Gall

Share this Entry

Antonio Gaspari

Cascia (PG) Italia Studi universitari a Torino facoltà di Scienze Politiche. Nel 1998 Premio della Fondazione Vittoria Quarenghi con la motivazione di «Aver contribuito alla diffusione della cultura della vita». Il 16 novembre del 2006 ho ricevuto il premio internazionale “Padre Pio di Pietrelcina” per la “Indiscutibile professionalità e per la capacità discreta di fare cultura”. Il Messaggero, Il Foglio, Avvenire, Il Giornale del Popolo (Lugano), La Razon, Rai tre, Rai due, Tempi, Il Timone, Inside the Vatican, Si alla Vita, XXI Secolo Scienza e Tecnologia, Mondo e Missione, Sacerdos, Greenwatchnews. 1991 «L'imbroglio ecologico- non ci sono limiti allo sviluppo» (edizioni Vita Nuova) . 1992 «Il Buco d'ozono catastrofe o speculazione?» (edizioni Vita Nuova). 1993 «Il lato oscuro del movimento animalista» (edizioni Vita Nuova). 1998 «Los Judios, Pio XII Y la leyenda Negra» Pubblicato da Planeta in Spagna. 1999 «Nascosti in convento» (Ancora 1999). 1999 insieme a Roberto Irsuti il volume: «Troppo caldo o troppo freddo? - la favola del riscaldamento del pianeta» (21mo Secolo). 2000 “Da Malthus al razzismo verde. La vera storia del movimento per il controllo delle nascite” (21mo Secolo, Roma 2000). 2001 «Gli ebrei salvati da Pio XII» (Logos Press). 2002 ho pubblicato tre saggi nei volumi «Global Report- lo stato del pianeta tra preoccupazione etiche e miti ambientalisti» (21mo Secolo, Roma 2002). 2002 ho pubblicato un saggio nel nel Working Paper n.78 del Centro di Metodologia delle scienze sociali della LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli di Roma) «Scienza e leggenda, l’informazione scientifica snobbata dai media». 2003 insieme a VittorFranco Pisano il volume “Da Seattle all’ecoterrorismo” (21mo Secolo, Roma 2003). 2004 ho pubblicato insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti” (Edizioni Piemme). 2004 coautore con del libro “Emergenza demografia. Troppi? Pochi? O mal distribuiti?” (Rubbettino editore). 2004 coautore con altri del libro “Biotecnologie, i vantaggi per la salute e per l’ambiente” ((21mo Secolo, Roma 2004). 2006 insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti 2” (Edizioni Piemme). 2008 insieme a Riccardo Cascioli il libro “Che tempo farà… Falsi allarmismi e menzogne sul clima (Piemme). 2008, è stata pubblicata l’edizione giapponese de “Le bugie degli ambientalisti” edizioni Yosensha. 2009. insieme a Riccardo Cascioli “I padroni del Pianeta – le bugie degli ambientalisti su incremento demografico, sviluppo globale e risorse disponibili” (Piemme). 2010 insieme a Riccardo Cascioli, è stato pubblicato il volume “2012. Catastrofismo e fine dei tempi” (Piemme). 2011 Questo volume è stato pubblicato anche in Polonia con l’imprimatur della Curia Metropolitana di Cracovia per le e3dizioni WYDAWNICTTWO SW. Stanislawa BM.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel