Aucune compromission avec le régime de la junte militaire

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Calomnie et diffamation: mise au point du Vatican

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Aucune compromission du père Jorge Mario Bergoglio avec le régime de la junte militaire: le Vatican a fermement rejeté vendredi midi les accusations de connivence présumée avec la junte militaire argentine à l’encontre du pape François, alors qu’il était provincial des Jésuites argentins, les qualifiant de « calomnieuses et diffamatoires ».

Le père Lombardi a souligné, lors de sa renocntre quotidienne avec la presse, avant de lire la déclaration suivante, que l’un des deux jésuites enlevés par la junte et que Jorge Mario Bergoglio n’aurait soi-disant pas protégé, a raconté ces jours-ci à un journal allemand qu’ils avaient tous ensemble avec le père Bergoglio « concélébré une messe quand celui-ci était évêque de Buenos Aires dans une manifestation publique de paix et d’harmonie ».

« Les détracteurs de Jorge Bergoglio stigmatisent son rôle dans la disparition de deux missionnaires jésuites, Orlando Yorio et Francisco Jalics, emprisonnés le 23 mars 1976, puis torturés sur ordre de la junte. Ils avaient été libérés cinq mois plus tard », précise Radio Vaticna qui publie cette traduction.

Voici le texte de la déclaration officielle:

« La campagne contre Bergoglio est de notoriété publique et remonte déjà à plusieurs années en arrière. Elle est menée par une publication spécialisée dans des campagnes parfois calomnieuses et diffamatoires. La matrice anticléricale de cette campagne et d’autres accusations contre Bergoglio est notoire et évidente. L’accusation se réfère à l’époque où Bergoglio n’était pas encore évêque, mais supérieur des Jésuites en Argentine et à l’épisode des deux prêtres qui ont été enlevés et qu’il n’aurait pas protégés. Jamais il n’y eut d’accusation crédible et concrète à son encontre. La Justice argentine l’a interrogé une fois en tant que personne informée des faits, mais il n’a jamais été accusé de rien. Lui-même a rejeté les accusations de manière documentée. Il existe par contre de nombreuses déclarations qui prouvent que Bergoglio fit beaucoup pour protéger de nombreuses personnes durant l’époque de la dictature militaire. On connaît aussi le rôle de Bergoglio -une fois devenu évêque- pour appuyer les demandes de pardon de l’Eglise en Argentine pour ne pas avoir fait suffisamment pendant ce temps de la dictature. Les accusations font partie d’une utilisation d’analyses historico-sociologiques de la période de la dictature faite depuis des années par des éléments de la gauche anticléricale pour attaquer l’Eglise. Elle doivent être rejetées de manière ferme ».

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ZENIT Staff

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