ROME, Mercredi 29 décembre 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI a rappelé l’importance d’accueillir l’enfant qui vient au monde « dans la chaleur d’une famille », lors de la prière de l’Angélus, récitée le dimanche 26 décembre, place Saint-Pierre au Vatican.
En ce jour de la Sainte Famille, le pape a rappelé que tous les enfants avaient besoin « de l’amour d’un père et d’une mère », invitant les familles à prendre modèle sur le foyer de Nazareth, même au milieu des épreuves.
La fête de la Sainte Famille « nous invite à contempler cette ‘icône’ où le petit Jésus apparaît au centre de l’affection et des attentions de ses parents », a affirmé le pape.
En rappelant que « la naissance de tout enfant porte en elle quelque chose de ce mystère ! », le pape a évoqué les parents qui, bien souvent, reçoivent la naissance de leur enfant « comme un don ».
« Il nous est tous arrivé d’entendre un père et une mère dire : ‘Cet enfant est un don, un miracle !’. En effet, les êtres humains vivent la procréation non comme un simple acte reproductif, mais ils en perçoivent la richesse, ont l’intuition que chaque créature humaine qui entre sur terre est le ‘signe’ par excellence du Créateur et Père qui est aux cieux », a-t-il ajouté.
Comme il est important alors, a insisté Benoît XVI « que chaque enfant qui vient au monde soit accueilli dans la chaleur d’une famille ! ». « Peu importent les commodités extérieures : Jésus est né dans une étable et son premier berceau était une mangeoire, mais l’amour de Marie et de Joseph lui a fait sentir la tendresse et la beauté d’être aimé ».
« Tous les enfants ont besoin de cela : de l’amour d’un père et d’une mère. C’est ce qui leur donne sécurité et, durant leur croissance, permet la découverte du sens de la vie ».
Benoît XVI a rappelé que la sainte Famille de Nazareth avait traversé « beaucoup d’épreuves comme celle – rappelée dans l’Evangile selon Matthieu – du « massacre des innocents », qui contraint Jésus et Marie à émigrer en Egypte (cf. 2,13-23). Mais, confiant dans la divine Providence, ils trouvèrent une stabilité et assurèrent à Jésus une enfance sereine et une éducation solide ».
Au cours de l’Angélus, le pape a enfin évoqué la Sainte Famille comme un « modèle de vie » pour chaque famille, « parce que Jésus, vrai homme, a voulu naître dans une famille humaine et, ainsi faisant, l’a bénie et consacrée ».
« Confions donc à la Vierge et à saint Joseph toutes les familles, afin qu’elles ne se découragent pas face aux épreuves et aux difficultés, mais qu’elles cultivent toujours l’amour conjugal et se consacrent avec confiance au service de la vie et de l’éducation », a-t-il conclu.
Marine Soreau