Pour encourager la croissance : favoriser les relations interpersonnelles

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Intervention de Mgr Migliore à l’ONU

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ROME, Lundi 8 Février 2010 (ZENIT.org) – Pour encourager la croissance sociale et économique, il faut favoriser les relations interpersonnelles, a affirmé Mgr Celestino Migliore, le 4 février, à l’occasion de la 48e session de la Commission pour le développement social de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies).

« Pour encourager la croissance économique et sociale ainsi que l’emploi », il semble important « de se concentrer sur les relations et les services qui favorisent une plus grande connexion entre les personnes », a déclaré l’Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies.

« En investissant sur la relation, comme l’assistance médicale, l’éducation, la culture, l’art, le sport – des éléments qui développent la personne et demandent une interaction humaine au lieu d’une production technique -, l’Etat, par une intervention publique, affronterait le développement à sa racine, et encouragerait en même temps l’emploi et le développement à long terme », a-t-il ajouté.

Pour le nonce, « le développement social et l’intégration ne comprennent pas seulement des solutions technologiques, puisqu’ils se réfèrent en premier lieu aux relations humaines ».

Vie et famille, facteurs de développement

Pour Mgr Migliore, « se concentrer sur les relations humaines amène nécessairement à une ouverture à la vie qui est une contribution positive au développement social et économique ».

« Trop souvent, l’augmentation de la population est vue comme une cause de pauvreté, mais c’est une opinion à dépasser étant donné que ce n’est que par la force du travail que l’on peut trouver des solutions à la pauvreté ».

Pour le Saint-Siège, « encourager la vie et la famille et trouver des voies pour intégrer la contribution de tous permettra aux sociétés d’atteindre leur plein potentiel, d’obtenir le développement ».

L’archevêque a aussi signalé une relation directe entre famille et développement, expliquant que « la famille est le premier contexte où les enfants acquièrent certaines attitudes et les vertus qui les préparent au travail, pouvant ainsi contribuer à la croissance économique et au développement social ».

« L’instruction et la formation sont des investissements à long terme », a-t-il reconnu en soulignant la nécessité que « les politiques de promotion familiale se basent non seulement sur la redistribution, mais surtout sur la justice et sur l’efficacité, et sur l’apprentissage des responsabilités pour les besoins économiques et fiscaux des familles ».

Justice et promotion sociale

En général, a aussi affirmé le prélat, la globalisation nous rend plus proches mais ne fait pas pour autant de nous des frères.

« Il faut progresser et prendre en considération le bien intégral de la personne humaine dans ses différentes dimensions, y compris spirituelle », a-t-il déclaré.

« Alors que le système financier semble retrouver une stabilité et que la croissance de la production dans certains secteurs offre des signes de reprise économique, dans beaucoup d’endroits, le niveau de chômage continue à empirer », a-t-il dénoncé.

Dans le contexte de la crise économique, « les réflexions sur la promotion sociale doivent tenir compte de leur rapport avec l’élimination de la pauvreté et le plein emploi, y compris un travail digne pour tous ».

Patricia Navas

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ZENIT Staff

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