ROME, Vendredi 16 octobre 2009 (ZENIT.org) – « Le développement humain intégral » exige « la volonté politique d’œuvrer en vue d’assurer une plus grande protection des droits de l’homme et de la coexistence pacifique ».
C’est ce que l’on peut lire dans le message envoyé aux Hindous par le président et le secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran et Mgr Pier Luigi Celata, à l’occasion de la fête hindoue de Diwali.
Intitulé Chrétiens et Hindous : Engagés en faveur d’un développement humain intégral, le message, publié le 16 octobre par le Bureau de presse du Saint-Siège, invite à réfléchir sur la « nécessité d’œuvrer ensemble au développement humain intégral ».
Un développement qui « nécessite une démarche en direction du véritable bien de chaque individu, de chaque communauté et chaque société, dans le cadre de toutes les dimensions de la vie humaine : sociale, économique, politique, intellectuelle, spirituelle et religieuse ».
Pour le cardinal Tauran et Mgr Celata, cela « ne peut se réaliser qu’en assumant, les uns envers les autres, une responsabilité partagée et un engagement effectif dans la collaboration ».
« Le respect des autres implique donc la reconnaissance de leur liberté : liberté de conscience, de pensée et de religion », soulignent-ils. « Ce n’est que lorsque les personnes se sentent respectées dans leur choix primordiaux, en tant qu’êtres religieux, qu’elles sont alors capables d’aller à la rencontre des autres et de coopérer au progrès de l’humanité ».
La fête de Diwali
La fête de « Diwali » est célébrée par tous les Hindous et est connue également sous le nom de « Deepavali », c’est-à-dire « fil de lampe à huile ». Symboliquement, cette fête s’appuie sur une mythologie très ancienne, et elle représente la « victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort, du bien sur le mal ».
La célébration proprement dite dure trois jours, et marque le commencement d’une nouvelle année, mais c’est aussi un temps de « réconciliation en famille », spécialement entre frères et sœurs, et « d’adoration de Dieu ».
Cette année, cette fête sera célébrée le 17 octobre.