ROME, Lundi 17 novembre 2008 (ZENIT.org) – « Les enfants vont être une priorité de Caritas en 2009 », annonce le cardinal Rodríguez Maradiaga dans son message pour la Journée mondiale du SIDA 2008.
Voici le texte intégral du Message du Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis à l’occasion de cette Journée mondiale, qui sera célébrée le 1er décembre prochain.
Le 1er décembre 2008 marquera le 20e anniversaire de cette Journée mondiale. Depuis 1988, les efforts déployés pour contrer l’épidémie ont eu des résultats positifs. Mais le dernier rapport de l’ONUSIDA indique que la pandémie n’est encore jugulée dans aucune région du monde.
Message du card. Rodríguez Maradiaga
Une plus grande prise de position sur le VIH est toujours nécessaire en ce 20e anniversaire de la journée mondiale du sida. Même si des progrès ont été faits, le VIH reste un obstacle majeur à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. La pandémie provoque des souffrances humaines incalculables. Elle menace l’infrastructure sociale et économique de la famille humaine. Il faut s’investir davantage.
Les enfants vont être une priorité de Caritas en 2009. Un tiers des adultes qui ont besoin du traitement antirétroviral pour vivre plus longtemps et mieux le reçoivent. Mais seulement 15 % des enfants atteints du VIH reçoivent ce traitement vital. Beaucoup meurent avant leur deuxième anniversaire. Les entreprises pharmaceutiques et les gouvernements doivent prouver leur engagement en développant des médicaments pour les enfants atteints du VIH et en améliorant les analyses. Nous allons faire campagne pour empêcher que davantage de ces enfants vulnérables en subissent les conséquences.
En ce 20e anniversaire de la journée mondiale du sida, je suis extrêmement fier de la réaction de Caritas Internationalis, de ses 162 membres et de leurs partenaires de l’Eglise catholique à la pandémie du VIH. Ensemble, nous offrons une grande partie des soins médicaux liés au VIH dans les pays en voie de développement. Nous nous mobilisons à tous les niveaux pour mettre fin à la discrimination et aux politiques qui sont sensibles aux besoins de ceux qui sont le plus sujets à la pandémie. La bonne santé fait partie du ‘capital’ essentiel du pauvre. Nous nous engageons à continuer à améliorer ce capital.