ROME, Mercredi 21 mai 2008 (ZENIT.org) - Respecter la liberté religieuse veut dire donner à chaque confession ce dont elle a besoin, affirme le président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Mgr Francesco Coccopalmerio.

« La liberté religieuse est respectée quand chaque confession reçoit ce dont elle a besoin pour son développement social, en tenant compte de l'histoire et de l'identité de chaque pays », a-t-il précisé mardi lors d'une rencontre organisée à l'Université de Navarre (Espagne) en hommage à Eloy Tejero, expert de droit canonique, à l'occasion de ses 70 ans. 

Mgr Coccopalmerio, durant son intervention, a relevé qu'en Espagne,  « les confessions religieuses ne contribuent pas toutes de la même manière au bien social du pays dans des domaines comme : l'assistance, l'éducation, la question des jeunes et naturellement le service religieux ».

Le président du Conseil est intervenu juste après que divers représentants de l'Eglise catholique eurent manifesté leur inquiétude concernant la décision du gouvernement espagnol de modifier la loi sur la liberté religieuse.

Concernant les relations entre l'Eglise et l'Etat, Mgr Coccopalmerio a souligné : « il y a beaucoup de sujets d'intérêt commun comme la famille, l'enseignement, la culture de la vie etc.., où l'Eglise et l'Etat doivent travailler dans un esprit de collaboration pour le bien de la société ».

Les problèmes surviennent, a-t-il ajouté, quand « pour des raisons d'idéologies on essaie de neutraliser l'action de l'Eglise, et quand son influence pour le bien de la société n'est pas considérée comme positive ».

Jesús Colina