France : Pourquoi « dissimuler la dimension dramatique » de l’avortement ?

« Contre-campagne » sur la réalité de l’avortement

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ROME, Jeudi 24 janvier 2008 (ZENIT.org) – Pourquoi « dissimuler la dimension dramatique » de l’avortement ? s’interroge l’Alliance pour les Droits de la Vie (ADV) qui propose une « contre-campagne de résistance » à une initiative financée par la région Ile de France.

Nous l’évoquions en publiant la protestation des 11 évêques catholiques de la région qui déclaraient : « Promouvoir l’avortement, c’est renoncer à nos responsabilités » (cf. Zenit du 22 janvier 2008).

Pour la première fois en France en effet, une campagne publicitaire fait la promotion de l’avortement. Cette campagne dans le métro et le Réseau Express Régional (RER), du 18 au 27 janvier 2008, est signée du Planning Familial et financée par la région Ile de France.

L’ADV déplore « le parti pris idéologique du Planning Familial » qui « appelle un droit de réponse et un véritable débat » : « Si l’on affiche l’avortement, on doit aussi afficher qu’il peut faire mal ».

L’Alliance pour les Droits de la Vie rend ainsi publique, aujourd’hui sur son site internet (www.adv.org) la contre-campagne de résistance à ce qui se développe dans le métro parisien.

L’Alliance pour les Droits de la Vie fait trois observations sur l’opportunité de cette campagne pro-avortement, sur le support visuel et sur le slogan.

Tout d’abord, « cette publicité est inopportune : les pouvoirs publics ne reconnaissent-ils pas aujourd’hui qu’il y a trop d’avortements en France ? »

Ensuite, elle estime que « cette affiche est équivoque : l’amalgame entre avortement et contraception est-il cohérent ? »

Enfin, pour ce qui est du slogan « Un droit, mon choix, notre liberté », l’ADV déplore qu’il soit « réducteur » et s’interroge : « Pourquoi ce silence sur le besoin d’aide aux femmes enceintes en détresse et sur les souffrances provoquées par l’IVG ? »

L’ADV fait observer que « promouvoir et traiter ainsi l’avortement, c’est dissimuler toute sa dimension intime et dramatique ».

L’association s’exprime sur fond de son expérience de terrain : « Depuis plus de dix ans, l’Alliance pour les Droits de la Vie anime des services d’écoute et d’aide aux femmes enceintes ou ayant déjà l’expérience de l’avortement. Beaucoup évoquent la douleur d’une absence, des larmes, voire des remords que, parfois, des hommes expriment également ».

Pour Tugdual  Derville, délégué de l’Alliance pour les Droits de  la Vie, « cette campagne officialise un nouveau discours du Planning Familial : ses responsables affirment désormais qu’il faut banaliser l’avortement. Avec cette radicalisation, nous recevons de plus en plus de femmes en souffrance qui ont été systématiquement orientées vers l’avortement sans que le Planning leur ait proposé la moindre alternative. » 

« Porte-parole des femmes qui lui confient leur témoignage, l’Alliance pour les Droits de la Vie » annonce qu’elle « continuera à mettre en lumière les initiatives qui parlent de la réalité de l’avortement ».

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ZENIT Staff

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