ROME, Mercredi 23 janvier 2008 (ZENIT.org) – Saint François de Sales, saint patron de la presse catholique, et que l’on fête le 24 janvier, est aussi, souligne Benoît XVI, un « maître spirituel pour tous ».
Le pape s’est adressé, comme c’est la coutume, aux jeunes, aux malades, et aux jeunes mariés, à la fin de l’audience du mercredi, en leur proposant saint François de Sales, évêque de Genève – résidant à Annecy – et docteur de l’Eglise (+1621) comme Maître spirituel. « Comme le Bon Dieu est bon, puisque Monsieur de Genève est si bon », disait de lui en substance saint Vincent de Paul. Il était connu pour sa grande douceur, fruit d’un vrai travail sur lui-même.
Le pape a rendu cet hommage à saint François de Sales comme artisan de paix : « Nous célébrerons demain, a dit Benoît XVI, la mémoire liturgique de saint François de Sales, patron de la presse catholique. Evêque de Genève à une époque de graves conflits, il fut un homme de paix et de communion ».
Plus encore, le pape l’a proposé comme un « maître » : « Maître de vie spirituelle, il a enseigné que la perfection chrétienne est accessible à toute personne. Chers jeunes, chers malades, chers jeunes mariés, par l’intercession de saint François de Sales, vivez vous aussi votre vocation dans les situations concrètes dans lesquelles vous vous trouvez en vous remettant à l’amour de Dieu qui vous accompagne toujours ».
La béatification de saint François de Sales fut la première célébrée à Saint-Pierre de Rome, en 1662. Il fut canonisé trois ans plus tard. C’est en 1877 qu’il fut proclamé docteur de l’Eglise.
C’est le pape Pie XI qui, dans sa lettre apostolique du 26 janvier 1923, l’a déclaré patron de tous ceux qui « font connaître la sagesse chrétienne par l’écrit dans les journaux ou dans tout autre publication pour le grand public ».
Pie XI se référait aux « Controverses » dans lesquelles François de Sales argumentait avec autorité, mais avec modération et charité ».
Il lui arrivait de passer les Alpes pour un pèlerinage à pied dans tel ou tel sanctuaire italien, comme, en 1603, à celui de la Vierge de Vicoforte, près de Mondovi, où l’évêque l’accueillit en disant en latin – il jouait sur le nom de l’évêque de Genève et l’expression évangélique du « sel de la terre » – : « Tu vere sal es ». Une chapelle du sanctuaire italien rappelle cette visite.
Anita S. Bourdin