ROME, Mercredi 12 décembre 2007 (ZENIT.org) – Le portrait de Benoît XVI en trône, par Natalia Tsarkova, portraitiste de trois papes, a été remis au pape Ratzinger par l’artiste russe à l’issue de l’audience générale, en la salle Paul VI du Vatican.
L’œuvre est de dimensions importantes (180 cm x 120 cm). Benoît XVI est représenté de trois-quart, tourné vers sa droite, et siègeant sur le trône qui fut celui de Léon XIII.
Le pape est revêtu d’une chape de cérémonie rouge, symbole de foi et d’amour, la primauté du Successeur de Pierre étant fondée avant tout sur la Charité, selon la question posée par le Christ à Pierre, dans le dialogue rapporté par saint Jean : « Pierre m’aimes-tu plus ? » (Jean 21, 15), et le ministère de Pierre étant « d’affermir ses frères dans la foi » (Luc 22, 32) . Il porte la mitre dorée, symbole du Royaume de Dieu.
La chaire de Léon XIII est décorée d’angelots, symboles de la présence de l’Esprit Saint qui inspire le Successeur de Pierre : sa pensée semble recueillie dans le volume qu’il tient entre ses mains.
L’ouverture à la Ville et au monde est symbolisée par le fond représentant la Place Saint-Pierre.
Pour l’artiste, le regard « tendre et lumineux du pontife » veut traduire la manière dont le pape guide l’Eglise catholique moderne par son enseignement limpide : le pape « grand théologien », mais aussi le pape de « l’amitié avec Dieu ».
L’œuvre a été commandée à Natalia Tsarkova par l’association « Patrons of Arts in the Vatican Museums ».
Portraitiste de l’aristocratie romaine et des cardinaux, mais aussi de différentes personnalités internationales, Natalia Tasrkova a déjà réalisé les portraits de Jean-Paul Ier – un portrait visible dans les Musées du Vatican – et de Jean-Paul II : 5 portraits, qui se trouvent au Vatican, à Washington, en l’église romaine de S. Maria del Popolo, et les deux derniers, signés par le pape polonais, à Détroit.
Avec Jean-Paul II, l’artiste échangeait « quelques mots en russe », et il reste « particulièrement cher à son cœur », comme elle l’a déclaré aujourd’hui aux media italiens.
L’artiste n’est pas cependant qu’une potraitiste. Elle a signé différentes toiles inspirées par des thèmes évangéliques comme « La Dernière Cène » et par les écrits de Jean-Paul II, comme « La Vierge de l’espérance », inspirée par les « Mystères lumineux » du Rosaire.
Anita S. Bourdin