ROME, Mardi 11 septembre 2007 (ZENIT.org) – Le monde du sport a aujourd’hui besoin « de principes éthiques fondamentaux, d’une anthropologie équilibrée », souligne Mgr Clemens.
La crise du sport est au cœur de la réflexion du conseil pontifical pour les Laïcs qui a promu à Rome les 7 et 8 septembre un séminaire international sur le rôle des aumôniers dans le monde du sport.
Le thème de la rencontre était : « Le sport : un défi pastoral et éducatif ». Elle a rassemblé une cinquantaine de participants du monde entier.
Le secrétaire du conseil pontifical, Mgr Josef Clemens, a précisé au micro de Radio Vatican : « La première chose que nous avons constaté, ce sont les énormes opportunités pour l’Eglise parce que nous savons que des milliards de personnes sont liées au sport. C’est donc pour l’Eglise un défi. Dans un monde comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, où manquent de nombreux éléments éducatifs, et aussi des institutions éducatives, l’Eglise, et l’aumônier, au nom de l’Eglise, a un rôle fondamental et très important ».
« Ce qui m’a le plus frappé, ajoutait Mgr Clemens, c’est le grand intérêt que manifestent de grandes isntitutions comme le Comité olympique et les grandes fédérations. Je suis étonné de ce grand intérêt pour la voix de l’Eglise. Ils notent eux-mêmes qu’ils sont dans une impasse et qu’ils ont besoin d’aide, de principes éthiques fondamentaux, en somme d’une anthropologie équilibrée, que le monde du sport semble avoir perdue ».
« L’aumônier doit avant tout gagner une certaine confiance, précisait Mgr Clemens, par sa présence, le partage, et pas seulement lors des grands événements. Il peut apporter au monde du sport, qui traverse une grande crise – ce n’est pas un secret – des élements nouveaux, que souvent, le sportif ne reconnaît plus parce qu’il est pris par le succès, la tentation de l’argent, de la publicité et d’autres choses. L’aumônier a donc un rôle très important, parce qu’il introduit dans ce monde des éléments éthiques d’humanité et d’équilibre ».
