ROME, Lundi 10 septembre 2007 (ZENIT.org) – Pour Benoît XVI, le grand ténor italien décédé la semaine dernière, Luciano Pavarotti, a honoré le « don divin de la musique ».
Alors qu’il se trouvait en Autriche, le pape a tenu à faire parvenir un message pour les funérailles de Pavarotti, samedi dernier, 8 septembre, à Modène.
Le pape a fait parvenir un télégramme, signé par le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, qui a été lu au début de la célébration présidée par l’archevêque de Modène, Mgr Benito Cocchi, en la cathédrale de Modène.
« A la nouvelle de la triste disparition du ténor Luciano Pavarotti, le Souverain Pontife exprime ses condoléances pour le départ du grand artiste qui, par son talent d’interprète extraordinaire, a honoré le don divin de la musique ».
« En confiant son âme à la miséricorde de Dieu, le Saint-Père invoque, pour sa famille, et pour ceux pour qui il a été un être cher, le soutien de l’espérance chrétienne qui seule peut adoucir la douleur pour la grave perte et vous envoie ainsi qu’aux participants au rite des obsèques, la consolation de la bénédiction apostolique », dit le même télégramme.
Les funérailles ont rassemblé à Modène quelque 50 000 personnes du monde entier qui ont suivi la célébration grâce à des écrans géants sur le parvis de la cathédrale.
Des personnalités politiques nombreuses étaient présentes, l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le président italien du Conseil, Romano Prodi, le vice-Premier ministre, Francesco Rutelli, ainsi que de nombreux artistes comme Zucchero, Bono des U2, Franco Zeffirelli, Carla Fracci, Mirella Freni.
L’ « Ave Maria » d’Othello de Verdi a été chanté par Raina Kabaivanska. Le ténor Andrea Bocelli a chanté l’ « Ave Verum » de Mozart. La célébration a été également accompagnée du Chœur Rossini et du flûtiste Andrea Grimelli. L’enregistrement du « Panis Angelicus » de César Frank par Pavarotti lui-même a été entendu à la fin de la célébration. A l’issue de la célébration, sur le parvis, on a entendu le fameux : « Vincerò », que Pavarotti avait encore chanté aux Jeux olympiques de Turin, et son cercueil a été salué par le passage de la patrouille acrobatique de l’aviation italienne, les « Flèches tricolores ».