ROME, Jeudi 12 janvier 2006 (ZENIT.org) – Dans la ville éternelle, le pape Benoît XVI, a indiqué comme priorités sociales les familles, les femmes enceintes en difficulté, les enfants en bas âge, mais aussi les personnes âgées, les malades, et les immigrés.
Dans son allocution aux autorités romaines en effet, le pape Benoît XVI a indiqué ce matin non seulement « la famille légitime fondée sur le mariage », ou les femmes enceintes en difficulté et les enfants en bas âge, mais d’autres priorités sociales.
« Dans une société vieillissante, faisait observer le pape, l’assistance aux personnes âgées s’accroît, avec les questions d’assistance aux malades qui sont de plus en plus pressantes ».
Benoît XVI a salué les efforts accomplis, mais demandait que les « progrès scientifiques et technologique en matière de santé » soient poursuivis avec un « maintien de coûts raisonnables », et le respect du « principe premier qu’est le caractère central du malade ».
Le pape mentionnait aussi ce qui sera le thème de la Journée mondiale du Malade, le 11 février prochain, « le phénomène croissant des troubles mentaux ».
Il soulignait combien il est important « d’accroître l’aide aux familles placées devant des situations aussi difficiles ».
Pour ce qui est de l’aide aux immigrés, le pape se réjouissait du « développement ces dernières années des collaborations entre les administrations communale, provinciale et régionale et le volontariat d’Eglise en vue de réduire la anciennes comme les nouvelles pauvretés qui, malheureusement, affligent bonne part de la population, nombre d’immigrés notamment ».
Enfin, – rapporte Radio Vatican – rappelant le souvenir de Jean-Paul II, le maire de Rome a pour sa part cité l’exhortation du défunt pape en « romanesco » aux prêtres du diocèse de Rome, en 2004, déclenchant un sourire général dans la salle Clémentine : « Semo romani, volemose bene, damose da fa » (« Nous sommes romains », « Aimons nous les uns les autres », et « Mettons-nous au travail »)
« Cette exhortation, disait M. Veltroni, qui, dans le dialecte de cette terre qui vous est chère, de votre Bavière, donnerait : « auf geht’s, pack ma’s!”, est notre engagement pour le bien de Rome, pour le bien de chaque citoyen, sans exclusion de personne, de cette ville merveilleuse ».
Benoît XVI souriait à son tour en disant : « je ne savais pas que le maire de Rome non seulement parlait romanesco, mais aussi bavarois. Hélas, je ne suis pas en mesure de répondre. Mais pour l’année prochaine, j’apprendrai quelque mot en romanesco ».