« C’est pour nous un appel à une nouvelle responsabilité »
C’est avec une grande joie que nous avons accueilli l’élection du pape Benoît XVI.
Nous l’assurons de notre prière la plus intense et la plus constante.
En raison de la connaissance directe que j’ai de lui, je pense que le nouveau pape, qui a des dons particuliers pour accueillir la lumière de l’Esprit, ne manquera pas de surprendre et de dépasser les prévisions. Il nous semble que les dernières paroles qu’il a prononcées avant l’ouverture du conclave donnent le ton de son pontificat. Il rappelait alors quel est « le fruit qui demeure » :
« quand nous avons semé dans les cœurs l’amour, la connaissance, la foi, le geste capable de toucher les cœurs, le mot qui ouvre l’âme à la joie du Seigneur ».
Prions le Seigneur, comme il nous a invités à le faire, pour qu’il l’ « aide à porter du fruit, un fruit qui demeure » et pour que « la terre, vallée de larmes, soit transformée en jardin de Dieu ».
En Benoît XVI, nous en sommes certains, est garantie la continuité avec le concile Vatican II et avec le pontificat de Jean-Paul II. Il a une vive sensibilité à la dimension charismatique de l’Église, aux nouveaux mouvements et communautés nouvelles. Les paroles qu’il a prononcées la veille de la grande rencontre des mouvements de la Pentecôte 1998 avec le pape Jean-Paul II sont gravées dans notre mémoire. Le cardinal Ratzinger y entrevoyait l’action de l’Esprit Saint qui « renouvelle la jeunesse de l’Église » et mettait en évidence les raisons du lien particulier entre les mouvements et les papes tout au long de l’histoire de l’Église. C’est pour nous un appel à une nouvelle responsabilité.
Chiara LUBICH
(Rome, le 19 avril 2005)
Pour plus de renseignements, voir le site international des Focolari www.focolare.org et le site du mouvement des Focolari en France www.focolari.asso.fr.