Les souffrances de Jean-Paul II « pour que le dessein de Dieu s’accomplisse »

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Message pour le Chemin de Croix au Colisée

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CITE DU VATICAN, vendredi 25 mars 2005 (ZENIT.org) – « J’offre moi aussi mes souffrances afin que le dessein de Dieu s’accomplisse », déclare le pape Jean-Paul II dans son message pour le Chemin de Croix au Colisée.

Le message de Jean-Paul II a été lu par le cardinal Camillo Ruini au début de la célébration. Le vicaire du pape pour Rome, président de la conférence des évêques d’Italie a présidé le Chemin de Croix au nom du pape. Pendant la lecture, le pape est apparu sur grand écran, participant à la méditation du Vendredi Saint, revêtu d’une étole, depuis la chapelle privée du palais apostolique où un écran avait été installé.

« L’adoration de la Croix nous renvoie à un engagement auquel nous ne pouvons pas nous soustraire, affirme Jean-Paul II : la mission que saint Paul exprimait par ces paroles : « Je complète dans ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ, en faveur de son Corps qui est l’Eglise » (Col 1, 2-4). J’offre moi aussi mes souffrances afin que le dessein de Dieu s’accomplisse et que sa parole avance parmi les peuples. Je suis à mon tour proche de ceux qui, en ce moment, sont éprouvés par la souffrance. Je prie pour chacun d’eux ».

Le pape demande « patience et courage » dans cette invocation : « En ce jour mémorial du Christ crucifié je regarde et j’adore avec vous la croix et je répète les paroles de la liturgie : « O crux, ave spes unica! » « Ô Croix, salut, unique espérance », donne-nous la patience et le courage, et obtiens au monde la paix ! »

« Je suis spirituellement avec vous au Colisée, un lieu qui évoque en moi tant de souvenirs et d’émotion, pour accomplir le rite suggestif du Chemin de Croix, dans cette soirée du Vendredi Saint », dit le pape dans son message.

« Je m’unis à vous, dans l’invocation aussi dense de signification : « Nous t’adorons , ô Christ, et nous te bénissons, parce que par la sainte croix, tu as racheté le monde » « , ajoute Jean-Paul II en citant l’invocation latine : « Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi, quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum ».

Il continue : « Oui, nous adorons et nous bénissons le mystère de la croix du Fils de Dieu parce que c’est justement de cette mort qu’ont surgi de nouvelles espérances pour l’humanité ».

« Avec ces sentiments, je vous bénis ainsi que ceux qui participent à ce Chemin de Croix par la radio ou la télévision ».

Le pape avait toujours été présent au Chemin de Croix depuis 1979. Jusqu’en 1995, il a lui-même porté la Croix. En 1997, il s’était contenté de la première et de la dernière station. En l’an 2000, c’est le dernier Chemin de Croix du Vendredi saint qu’il ait pu suivre jusqu’au bout. En 2001, il n’avait fait que quelques pas. En 2002, il n’a assuré que le dernier relais de la Croix. En, 2004, le pape a dû assister assis aux méditations. Il a fallu la grippe du mois de février et la rechute qui a nécessité une trachéotomie pour pallier l’insuffisance respiratoire, dans la soirée du 24 février, pour contraindre le pape à réserver ses forces pour la bénédiction pascale « Urbi et Orbi », du dimanche de la résurrection.

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ZENIT Staff

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