Le clonage à l’ONU : synthèse de "genethique.org"

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CITE DU VATICAN, Mardi 26 octobre 2004 (ZENIT.org) – Il est difficile de prévoir les résultats des débats qui animent la Sixième Commission (commission juridique) de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la Convention internationale contre le clonage humain, remarque la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org), qui publie cette analyse.

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Les partisans de la seule interdiction du clonage dit reproductif (une vingtaine de pays derrière la Belgique) s’opposent aux partisans de l’interdiction de toute forme de clonage (une soixantaine de pays derrière le Costa-Rica) (cf. revue de presse du 18/10/04).

La proposition de la Belgique a quelque peu évolué par rapport à l’année dernière. En effet, elle propose d’interdire le clonage reproductif et désormais d’encourager les pays à statuer sur le clonage thérapeutique au niveau national.

La France s’est ralliée à la proposition de la Belgique alors que sa propre législation interdit le clonage thérapeutique. Elle explique cette position par un souci d’efficacité dans la recherche d’un consensus minimum.

Le Royaume Uni, conformément à sa législation nationale autorisant le clonage thérapeutique, et la Chine ont rappelé fermement leur position en faveur du clonage thérapeutique.

L’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), par la voie de son représentant officiel, la Turquie, souhaite un consensus sur la question mais n’a pas fait part de sa position. Cependant, la Turquie, à titre individuel, s’est déclarée favorable à la proposition de la Belgique. Cela témoigne d’avis divergents au sein de la Conférence, divergence renforcée par le fait que les pays de la Ligue Arabe (inclus dans l’OCI) avaient signé un projet d’interdiction totale du clonage humain en juin 2004 (cf. revue de presse du 17/06/04).

De nombreux pays sont indécis et ont fait part de leur manque d’information sur les questions scientifiques sous-jacentes au clonage humain. Malgré les divisions, l’ensemble des pays recherche un consensus large sur la question afin d’accroître au maximum la portée de la future Convention.

Actuellement, il n’a pas été décidé d’une prolongation du débat ou d’un vote.

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ZENIT Staff

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