L’Observateur permanent du saint-Siège à l’UNESCO, à Paris, Mgr Francesco Follo, est en effet intervenu dans ce sens, le 8 octobre, lors de la 170e Session du Conseil exécutif de cet organisme. Cette intervention était consacrée à une réflexion sur le respect dû à toute personne humaine.
Mgr Follo a indiqué trois raisons pour un retour à la philosophie éthique: du fait que primo, la philosophie, discours sur le réel, est médiatrice d’un dialogue qui doit être renoué entre science et éthique », secundo, du fait qu’elle représente un moyen pour débattre « de la validité de la norme », tertio parce que la « réflexion de sagesse sur la totalité du champ expérimental devrait aider à rattacher l’éthique au patrimoine culturel et religieux des divers groupes humains ».
« Si l’UNESCO veut pouvoir favoriser l’universalité et l’efficacité des normes éthiques comme le stipule le « Document sur l’Etique de l’économie », elle doit, recommande Mgr Follo, oser s’engager dans une réflexion profonde sur l’exigence universelle du respect de l’individu ».
Enfin, toujours selon la même source, Mgr Follo a souligné le risque de « réduire les problèmes moraux à des questions purement éthico-techniques, en oubliant la question de l’universalité des normes proposées ».