La peine de mort « viole un des droits fondamentaux de l’homme, le droit à la vie », elle « ne viole donc pas seulement les valeurs d’amour et de pardon, mais aussi les droits de l’homme » : c’est en substance ce qu’a rappelé, à l’occasion de la Journée mondiale contre le Peine du Mort, dimanche 10 octobre, le Mouvement franciscain, présent au Siège de l’ONU de Genève grâce à l’Organisation non-gouvernementale « Franciscains International » (« Franciscans International »).
En coopération avec une autre ONG, des Dominicains, « Dominicains pour la Justice et la paix (« Dominicans for Justice and peace »), les Franciscains ont lancé leurs propres initiatives, aux côtés de la coalition Mondiale contre la Peine de Mort.
Le mouvement a invité les groupes et les communautés catholiques dans le monde entier à se mobiliser contre la peine de mort que Jean-Paul II a condamnée de nombreuses fois. Il a proposé, à l’occasion du 10 octobre une veillée de prière en communauté ; la promotion et la diffusion de matériel d’information ; l’envoi de lettres aux gouvernements des pays où la peine de mort est en vigueur, pour en demander l’abolition.
Jean Paul II a rappelé de nombreuses fois son appel contre la peine de mort, en la définissant comme « cruelle et non nécessaire » en demandant le respect dû à chaque vie humaine, et en demandant une suspension universelle.
En 2003, 1.146 détenus ont été exécutés dans 28 pays, et 2.756 ont été condamnés à mort dans 63 pays. Les Etats qui ont choisi l’abolition de la peine de mort sont au nombre de 118 actuellement.