Psaume 45 : Dieu intervient pour établir la paix entre les peuples

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Catéchèse liturgique de Jean-Paul II

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CITE DU VATICAN, Mercredi 16 juin 2004 (ZENIT.org) – Dieu lui-même intervient dans l’histoire des hommes pour faire cesser la guerre et établir la paix, explique Jean-Paul II en commentant le Psaume 45, dans sa catéchèse liturgique de ce mercredi.

Quelque dix mille fidèles participaient à l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre. Jean-Paul II est arrivé en voiture découverte, puis a fait le tour de la place, accueilli par les chaleureuses salutations des visiteurs présents.

Jean-Paul II a continué ensuite sa catéchèse liturgique sur les psaumes et les cantiques des vêpres, commencée avec le millénaire pour aider les fidèles laïcs à faire leur la liturgie des heures. Le pape a commenté le Ps 45 que l’Eglise latine chante le vendredi soir lors de la première des quatre semaines liturgiques au long desquelles les 150 psaumes sont répartis.

En dépit des bouleversements de l’histoire, le fidèle trouve toujours la paix et la sérénité dans la communion avec Dieu, affirmait Jean-Paul II en commentant ce premier des six « hymnes à Sion » du psautier.

En effet le psaume 45 célèbre la Cité sainte, Jérusalem, « mais, disait le pape, exprime surtout une inébranlable confiance en Dieu », refuge et force dans l’angoisse.

Plus encore, soulignait le pape, « le Seigneur intervient avec une vigueur extrême contre les guerres et établit la paix à laquelle tous aspirent ».

Le pape rapprochait le psaume et l’oracle du prophète Isaïe qui a chanté « la fin de la course aux armements, et la transformation des instruments de guerre en moyen de développement, pour les peuples ».

Le titre de « Seigneur des Armées », typique du culte juif dans le Temple de Sion, expliquait le pape, « en dépit de son aspect martial », renvoie à la « Seigneurie de Dieu sur tout le cosmos et sur l’histoire » des hommes. C’est donc un titre de « confiance » qui reconnaît que « le monde entier et tous ses événements sont sous le gouvernement suprême du Seigneur ».

Le psaume, soulignait encore Jean-Paul II, est centré sur le symbole de l’eau et présente une signification contrastée. D’un côté, les eaux tempestueuses se déchaînent, signe, dans le langage biblique, de dévastation et de chaos. D’un autre côté, les eaux désaltérantes de Sion, où le psalmiste discerne « un signe de la vie qui prospère dans la Cité sainte, de sa fécondité spirituelle, de sa force régénératrice ».

« C’est pourquoi, insiste Jean-Paul II, en dépit des bouleversements de l’histoire qui font frémir les peuples et secouent les royaumes, le fidèle rencontre à Sion la paix et la sérénité qui viennent de la communion avec Dieu ».

Passant à la lecture chrétienne du psaume, el pape rappelait, comme le dit l’Epître de saint Paul aux Ephésiens que le Christ est pour les chrétiens « notre Paix », le « libérateur du mal grâce à sa mort et à sa résurrection ».

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ZENIT Staff

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