Afrique : L'annulation de la dette bloquée sous des prétextes bureaucratiques

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Contre la marginalisation de l’Afrique

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CITE DU VATICAN, vendredi 17 octobre 2003 (ZENIT.org) – Contre la marginalisation de l’Afrique, le Saint-Siège invite d’urgence à la solidarité et à l’annulation de la dette bloquée « sous des prétextes bureaucratiques ».

Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies, est intervenu à New York, jeudi 16 octobre, au cours de la Session plénière de la LVIIIe assemblée générale de l’ONU consacrée au Thème 40 du programme: « Un nouveau partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD): Progrès, application et aides internationales ».

« Le montant global de la dette extérieure de l’Afrique est peu élevé selon les paramètres mondiaux, affirmait Mgr Migliore, mais son poids, en matière de justice et de capacités économiques requiert une solution globale rapide ».

Il avertissait : « Le processus d’annulation ne doit pas être trop longtemps bloqué sous des
prétextes techniques ou bureaucratiques ».

« Dans l’ordre mondial actuel, les pays africains sont parmi les moins avantagés , déplorait Mgr Migliore. Face à la marginalisation de l’Afrique, il faut faire preuve de solidarité et maintenir les engagements pris collectivement pour poursuivre le nouveau modèle de coopération entre pays riches et pays africains. Pour cela, il convient de vite trouver une solution rapide et définitive à la dette extérieure qui pèse sur le continent ».

« Pour que le commerce extérieur devienne un facteur essentiel du développement de l’Afrique, la Communauté internationale doit soutenir et appliquer efficacement les véritables valeurs du commerce, en éliminant toute compétition incorrecte ou défavorable aux
pays africains » , recommandait le représentant du Saint-Siège.

« L’Afrique a besoin, disait-il, de développer une agriculture diversifiée fondée sur l’exploitation familiale, qui soit capable de répondre aux multiples enjeux que représentent notamment une excessive migration urbaine, l’absence de sécurité alimentaire, le bien-être
des familles et des communautés rurales, la protection de l’environnement et la croissance économique ».

« Sans paix en Afrique, il est impossible de penser à des structures efficaces de
développement socio-économique », soulignait encore Mgr Migliore.

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ZENIT Staff

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