CITE DU VATICAN, Lundi 22 septembre 2003 (ZENIT.org).- Le démantèlement de l’arsenal nucléaire mondiale suppose de restaurer « l’esprit de légitimité au niveau international », recommande le Saint-Siège.
Mgr Leo Boccardi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Organisations internationales à Vienne, est intervenu le 17 septembre lors de la 47e session de la conférence générale de l’Agence internationale de l’Energie nucléaire (AIEA) qui s’est tenue dans la capitale autrichienne du 15 au 19 septembre.
« La meilleure façon d’éviter des conflits est de retrouver la valeur du droit et des institutions qui les garantissent », recommandait le représentant du Saint-Siège.
Mgr Boccardi soulignait ainsi les « nouveaux défis » et les « nouveaux horizons » actuels pour l’AIEA qui, « depuis sa fondation, a fixé et développé une conception de l’atome pour la paix, dans le but d’éviter une prolifération des armes nucléaires et de parvenir éventuellement à leur élimination en convertissant les technologies nucléaires à des applications pacifiques et bénéfiques pour l’humanité ».
Le représentant du Saint-Siège rappelait en effet que l’année 2002 a constitué pour l’Agence de l’énergie atomique « un tournant important dans les approbations ».
« Il est important, disait-il, que les vérifications aient lieu par le biais d’inspections internationales impartiales, car seul ce mode d’action peut être crédible et donner de bons résultats. Et puis pour que le monde soit plus sûr, il n’est pas suffisant de vérifier l’état actuel de l’armement nucléaire. Il faut renforcer le désarmement nucléaire en intégrant un processus applicable ».
Depuis 1957, à l’occasion de la conférence annuelle, la Mission permanente du Saint-Siège à Vienne invite les ambassadeurs et délégués accrédités auprès des organisations internationales, ainsi que les dirigeants de l’AIEA a participer à une messe. Un rendez-vous particulièrement important cette année à la veille du 25e anniversaire du pontificat de Jean-Paul II.
