CITE DU VATICAN, Mercredi 8 janvier 2002 (ZENIT.org) – « Il n’y a pas d’alternative à la paix », ce “cri” du directeur de L’Osservatore Romano, Mario Agnes, est publié dans sa traduction française dans L’Osservatore en français du 7 janvier (cf. www.vatican.va), avec ce sous-titre : « En la Journée mondiale de la Paix, l’Eglise ouvre l’année nouvelle à l’espérance”.
– « Il n’y a pas d’alternative à la paix » –
Une mentalité perverse de guerre, de terrorisme, de domination, de sang, jette une ombre menaçante de tristesse sur l’aube de la nouvelle année. On s’habitue désormais au caractère inéluctable d’une guerre, au caractère inévitable de telle ou telle guérilla. Et le désert de mort qui, de jour en jour, transforme la Terre où est né l’Enfant, Prince de la paix, semble devenu un fait normal.
On ne s’émeut pas davantage face à l’arrogance meurtrière de ceux qui considèrent comme leur droit de jouer avec le destin des peuples, en piétinant leur dignité et leurs droits sacro-saints.
Et pourtant, du coeur de l’humanité s’élève une invocation douloureuse et vigoureuse pour la paix. C’est l’invocation des nombreuses personnes qui ne font pas la une des journaux à sensation, mais qui sont les acteurs de l’histoire. C’est l’invocation des humbles que l’arrogance des soi-disant puissants cherche à étouffer.
Il s’agit d’une ferme conviction: il n’y a pas d’alternative à la paix. Une conviction soutenue par la foi et l’espérance, en particulier en cette Année du Rosaire inaugurée par le Pape Jean-Paul II « pour invoquer de Dieu le don de la paix ».
Il est urgent d’inverser la route: de la route vers la mer houleuse de la guerre à la route vers le port désiré de la paix. Une navigation historique qui va au-delà du cabotage mesquin, en suivant les indications pressantes de l’unique vrai Gardien de la paix: Jean-Paul II.
« L’Evangile est jeune », a-t-il dit il y a quelques jours. Et comme l’Evangile – pourrions-nous dire – la Paix est jeune. Elle est jeune car elle appartient aux hommes et aux femmes qui, malgré l’âge, ont un coeur jeune et sont capables de goûter la saveur de l’avenir.
m.a.
© L’Osservatore Romano
