Ukraine: Le card. Husar suggère la Journée des religions pour la paix

Le P. Bressanelli l´a révélé aux religieux dehoniens

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CITE DU VATICAN, Lundi 7 janvier 2002 (ZENIT.org) – La rencontre interreligieuse d´Assise aurait été suggérée à Jean-Paul II par le cardinal Lubomyr Husar, archevêque majeur de Lvov des Ukrainiens, lors du synode des évêques, indique l´agence « Vidimus Dominum » (vidimusdominum). Le P. Bressanelli l´a révélé aux religieux dehoniens en parlant d´un repas pris lors du Synode, précise VD.

Parlant à ses confrères, le P. Virgilio Bressanelli, Supérieur général de la Congrégation du Sacré-Cœur, raconte comment est née l´idée de la journée du 24 janvier, à Assise. La proposition aurait en effet été faite au pape lors du dernier synode des évêques, durant un repas de Jean-Paul II avec les supérieurs généraux participant à l´assemblée.

« Au cours du déjeuner des 10 Supérieurs Généraux, membres du Synode, avec le Saint-Père, rapporte le P. Bressanelli, je me suis rendu compte de la capacité d´écoute du pape. Quand le cardinal Lubomyr Húsar (Ukraine), qui s´était uni à notre groupe (le cardinal est aussi moine studite, ndlr), a osé lui proposer l´idée de répéter, en ce moment particulier de l´histoire, la Rencontre interreligieuse célébrée à Assise en 1986, le Saint-Père a prêté une attention extraordinaire. Après une minute de silence, il a acquiescé d´un signe de la tête, en prononçant un ´oui´ qui venait de son âme. Un mois plus tard, le dimanche 18 novembre, durant l´Angélus, il a lancé la convocation ».

Les Dehoniens accueillent ainsi avec enthousiasme l´invitation du Pape à faire du 24 janvier une journée de rencontre interreligieuse pour la paix et la justice et pour réfléchir, après le 11 septembre, sur la « fragilité du concept vital de fraternité de la famille humaine », indique le P. Bressanelli. Il invite toute la congrégation à prier et à réfléchir à ce premier rendez-vous important de l´an 2002. « Sans vouloir nous ériger en juges des autres, explique-t-il, toujours selon la même source, nous devons nous responsabiliser, selon nos moyens, pour guérir les maux et les injustices de notre époque, non seulement sur le plan des symptômes, mais au niveau même de leurs causes ».

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ZENIT Staff

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