CITE DU VATICAN, Dimanche 10 juin 2001 (ZENIT.org) - Le pape souhaite la mise en œuvre d´une logique économique au service de la réalisation des "aspirations profondes" des pays les moins développés et du développement intégral des personnes. Le pape dénonce une nouvelle fois le poids de la dette internationale.

Le pape confiait cet objectif aux membres du conseil d´administration de la banque française de "la Caisse nationale du Crédit agricole" qu´il a reçus samedi 9 juin en audience au Vatican avec leurs familles.

Les choix "agressifs" des entreprises économiques, imposées par un marché "toujours plus mondialisé" ne cessent "d’engendrer de criantes inégalités entre les pays", constatait le pape.

Le pape visait en particulier les effets de la dette internationale, dont l´annulation était l´un des objectif du Jubilé. "La dette internationale des pays pauvres constitue, rappelait le pape, un obstacle majeur au processus de croissance de nombreuses nations, car elle compromet l’économie locale et le développement intégral des personnes, et elle met en péril la vie des familles et l’avenir des sociétés".

"Dans cette perspective, disait le pape, je vous encourage à enraciner vos décisions dans une vision chrétienne de l’homme et de l’humanité, afin de contribuer efficacement à la construction d’un monde où les choix politiques et les options économiques répondent véritablement aux aspirations les plus profondes des nouvelles générations".