Hommage au dialogue promu par cardinal Etchegaray avec la Chine

Le prix international « Vittorio Colombo »

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CITE DU VATICAN, Jeudi 14 juin 2001 (ZENIT.org) – Le prix international « Vittorio Colombo » a été décerné au cardinal français Roger Etchegaray pour son engagement dans le dialogue avec la Chine.

Le cardinal, ancien président des Conseils pontificaux Cor Unum et Justice et Paix, et président du Comité central pour le grand Jubilé de l´An 2000, a en effet été le premier représentant de l´Eglise catholique à être reçu par l´Assemblée nationale de Pékin et le premier cardinal romain à célébrer une messe en public dans une cathédrale chinoise, à l´automne dernier.

Le prix international « Vittorio Colombo » a été créé par la Ville italienne de Albiate et par l´association des « Cahiers de la Brianza » en souvenir du défunt sénateur de la Démocratie chrétienne italienne, Vittorio Colombo, qui s´est lui-même distingué dans le dialogue avec la Grande Chine.

Celui-ci était né en 1925 et avait fondé, en 1971 l´institut « Italie-Chine ». Il a été en quelque sorte l´ambassadeur de Jean-Paul II auprès du gouvernement chinois en 1983, et il a remis une lettre du pape à Deng Xiao Ping.

« Le sénateur Colombo, disait le cardinal Etchegaray, se considérait comme un ami des Chinois et il le lui rendaient avec affection. Sur les pas de Matteo Ricci (jésuite sinologue au XVIe s., ndlr), il a dédié sa vie au dialogue avec la Chine et sa culture millénaire, profondément convaincu que l´Orient et l´Occident devaient un jour se rencontrer à la table de la paix. Grâce à cet amour commun pour la Chine, j´ai eu la chance de connaître le sénateur et d´apprécier son action au cours de mes voyages sur ces terres. En 1981, j´ai été reçu, premier représentant de l´Eglise de Rome, à l´Assemblée nationale du peuple, et l´an dernier j´ai même pu célébrer la messe en public au sanctuaire de Notre-Dame de Chine à Shanghai. De cela aussi je remercie Vittorio Colombo ».

Le sénateur italien est décédé le 1er juin 1996. « La proue du navire doit être tournée vers Pékin », disait le « saint maire » de Florence, Giorgio La Pira. Le sénateur n´avait pas oublié.

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ZENIT Staff

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