Suspension des financements catholiques à « Amnesty international »

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« Défendre le droit à la vie de tous les enfants à naître »

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ROME, Mercredi 13 juin 2007 (ZENIT.org) – La suspension des financements catholiques à « Amnesty international » est « inévitable », étant donné le choix pour l’avortement de l’organisation de promotion des droits humains.

C’est ce qu’annonce le cardinal Renato Raffaele Martino, président du conseil pontifical Justice et Paix, qui invite au contraire à « défendre le droit à la vie de tous les enfants à naître ».

Dans un entretien à l’hebdomadaire américain « National Catholic Register », le cardinal Martino s’est dit profondément désolé de la prise de position d’Amnesty International en faveur de l’avortement. Pour le cardinal, militer pour la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse représente une « trahison des finalités institutionnelles de l’organisation ».

« La conséquence inévitable d’une telle décision sera, expliquait le président de Justice et Paix, la suspension de tout financement d’Amnesty International par des organisations catholiques ou par des catholiques. Grâce à Dieu, il n’existe pas de droit à l’avortement internationalement reconnu, comme il résulte de la conférence du Caire des Nations unies, sur la population, où l’on a exclu l’avortement comme moyen licite de contrôle des naissances ».

Rappelons que la délégation du Saint-Siège était alors guidée par Mgr Renato Martino, alors nonce apostolique à l’ONU à New York.

« Les lobbies pro-avortement, précise le cardinal Martino dans les colonnes du National Catholic Register, poursuivent leur propagande, qui se situe dans le cadre de ce que le Serviteur de Dieu Jean-Paul II appelait la ‘culture de mort’, et il est extrêmement grave qu’une organisation louable comme ‘Amnesty International’ plie devant les pressions de tels lobbies ».

Mais cela doit « intensifier, ajoute le cardinal Martino, l’engagement des catholiques – comme de toute personne de bonne volonté – à défendre le droit à la vie de tous les enfants à naître, sans les distinctions impossibles entre les cas où tuer un enfant dans le sein maternel serait juste et dans d’autres non. La suppression volontaire de toute vie humaine innocente est toujours un délit et mine les bases du bien commun de la famille humaine ».

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ZENIT Staff

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