Société des missions africaines © Vatican Media

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Société des missions d'Afrique : le pape prie pour le prêtre enlevé au Niger

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Un missionnaire italien, Pierluigi Maccalli

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Le pape François dit sa prière pour le p. Pierluigi Maccalli, qui commence ce 17 mai 2019 son 9e mois de captivité au Niger: il a été pris en otage par des inconnus la nuit, en septembre 2018.
Le pape a mentionné le nom de ce missionnaire italien en recevant ce vendredi matin, 17 mai 2019, au Vatican les 80 membres du Chapitre général de la Société des missions d’Afrique (SMA, Societas Missionum ad Afros), la congrégation dont le prêtre fait partie.
En tout ce sont environ un millier de personnes, de différents états de vie, au service de l’Evangile en Afrique, Amérique, Asie et Europe, que rassemble cette société  fondée en 1856, par Mgr Melchior de Marion-Brésillac et par le p. Augustin Planque, et également appelée « Missions africaines de Lyon ».
« Je voudrais, à ce propos, m’associer à votre prière pour votre confrère, le père Pierluigi Maccalli, enlevé il y a plusieurs mois au Niger, en vous assurant de la sollicitude et de l’attention du Saint-Siège concernant cette préoccupante situation », a dit le pape en italien.
Le père Vito Girotto, confrère du Père Maccalli, en mission à Makalondi, à 25 Km de Bomoanga, lieu de l’enlèvement du père Maccalli le 18 septembre dernier indique à l’agene vaticane Fides: « Chaque jour, dans le diocèse de Niamey, au terme de chaque messe, nous prions pour la libération du Père Maccalli ».
Il précise: « L’archevêque, Mgr Laurent Lompo, a composé une prière pour lui que nous récitons depuis septembre dernier, au moment de son enlèvement. »
Le père Girotto ajoute : « Nous, au Niger, croyons que le père Maccalli est vivant mais nous ne savons pas où il se trouve. Nous pensons dans tous les cas qu’il ne se trouve pas au Niger mais dans un autre pays du Sahel. Connaissant le père Maccalli pour avoir collaboré avec lui en Italie et au Niger, je peux penser qu’avec la sérénité et la capacité de voir les personnes et les événements selon le plan de Dieu, il sera capable, soutenu par notre prière, de parler avec ceux qui le surveillent et qu’il manifestera sa volonté de dialoguer et de comprendre pourquoi ils en sont arrivés à ce geste qui l’a soustrait à sa bien-aimée mission de Bomoanga. »
 
 
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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