Sainte-Marthe: le pape François relit le récit de la Vierge Marie (traduction complète)

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Fête de « l’Incarnation »

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Relire l’Evangile de l’Annonciation en prenant conscience que c’est Marie qui « raconte », car c’est elle qui a raconté l’événement à saint Luc: le pape François a relu l’Evangile dans cette perspective, ce 25 mars 2020, en la fête de l’Annonciation, de « l’Incarnation ».

Le pape a offert sa messe matinale (7h) pour les soeurs de S. Vincent de Paul – Filles de la charité -, chargées de la chapelle et du dispensaire Sainte-Marthe – depuis 98 ans – parce qu’elles renouvellent leurs voeux partout dans le monde aujourd’hui.

Au premier janvier 2019, elles étaient 14 070 soeurs vivant et oeuvrant dans 1 680 communautés dans 94 pays, sur les cinq continents. Elles ont renouvelé leurs voeux silencieusement après l’homélie.

Elles avaient prédisposé dans la chapelle une reproduction de l’Annonciation peinte par le bienheureux Fra Angelico pour le couvent San Marco des dominicains de Florence.

Le pape a aussi offert la messe pour toutes les religieuses qui soignent les malades en risquant leur vie, comme ces 13 religieuses de l’Institut Palazzolo de Bergame.

Après la communion, le pape a invité les personnes qui participaient à la messe par les media ou en ligne à faire une « communion spirituelle » en disant la prière du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930) dont nous avons donné une traduction littérale de l’italien ici.

Le Saint-Sacrement a été exposé pour un temps d’adoration silencieuse, avant la bénédiction du Saint-Sacrement et un chant à la Vierge Marie, en italien, avec l’orgue et ce refrain: « O Santa Vergine prega per me »,  « Ô Sainte Vierge prie pour moi! »

Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape François en italien.
AB

Homélie du pape François

L’évangéliste Luc ne pouvait savoir cela que par un récit de la Vierge Marie. En écoutant Luc, nous avons écouté la Vierge Marie qui raconte ce mystère. Nous sommes devant le mystère. Le mieux que nous puissions faire maintenant c’est peut-être de relire ce passage, en pensant que c’est la Vierge Marie qui le raconte.

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

Voilà le mystère. »

Traduction de Zenit, Anita Bourdin

AELF pour le passage de l’Evangile

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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