Soeurs de la Présentation, Cracovie, Pologne © L'Osservatore Romano

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Pologne: le pape fait halte chez les Sœurs de la Présentation

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Et à l’hôpital auprès d’un cardinal en fin de vie

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Au matin de son deuxième jour en Pologne, le 28 juillet 2016, le pape François a fait halte au couvent des Sœurs de la Présentation de la bienheureuse Vierge Marie, à Cracovie. Sur le chemin de Czestochowa, le pape a ainsi rendu visite à cette congrégation fondée au 17e siècle et présente au Vatican, où les religieuses tiennent le magasin privé du pape.
A l’église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Jean-l’Evangéliste, adjacente au couvent, le pape a rencontré en privé la trentaine de religieuses. Il a aussi prié devant les reliques de Mère Sophie Czeska, fondatrice des Sœurs de la Présentation – béatifiée en 2013 -, conservées dans une des chapelles latérales.
Le pape a également rencontré des étudiants des écoles dirigées par les sœurs, dont la vocation initiale était d’instruire les jeunes filles. Depuis quatre siècles, les Sœurs de la Présentation assurent la direction d’écoles, collèges, crèches, orphelinats et centres de réinsertion sociale.
“En vous remerciant pour votre précieux service, je vous bénis et j’encourage votre mission éducative : cultiver avec amour les semences de bonté, beauté et vérité que Dieu sème dans les nouvelles générations », a écrit le pape sur le Livre d’or de la congrégation.
Le couvent des Sœurs de la Présentation figure dans la liste des itinéraires spirituels prévus pour les jeunes présents à Cracovie pour les Journées mondiales de la jeunesse.
Au chevet du cardinal
Le pape François a aussi rendu visite au cardinal Franciszek Macharski, archevêque émérite de Cracovie, gravement malade, à l’hôpital.
La veille, en rencontrant les évêques de Pologne, il avait fait cette invitation rapportée par Radio Vatican : « Je sais que c’est presque la fin de la vie du cardinal Macharski, a-t-il dit aux évêques, et nous ne pouvons bien sûr pas entrer dans sa chambre, mais nous pouvons aller jusqu’à lui. Si vous passez près de l’hôpital ces jours-ci, arrêtez-vous ; touchez simplement le mur (derrière lequel se trouve sa chambre, ndlr), et cela sera déjà un signe de compassion, de proximité. Je le ferais volontiers. »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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