ROME, Mardi 5 juin 2007 (ZENIT.org) – La Cour d’appel de Rome a émis hier, 4 juin, la sentence du procès intenté contre Radio Vatican pour une pollution électromagnétique présumée de ses émetteurs à Santa-Maria di Galeria, à quelque 30 kilomètres au Nord de Rome. Pourtant les procédures ne s’arrêtent pas là, le P. Lombardi évoque un « acharnement » contre Radio Vatican.
La sentence a acquitté le cardinal Roberto Tucci, sj, alors président du Comité de gestion de Radio Vatican et le P. Pasquale Borgomeo, sj, ancien directeur général et condamnné en 2005 à 10 jours de prison avec sursis, pour « jet de choses dangereuses », précise aujourd’hui Radio Vatican.
La radio renvoie à plus tard une évaluation des « motivations » de la sentence, mais exprime dès maintenant sa satisfaction pour cette décision de la Cour d’appel qui reconnaît le comportement correct de Radio Vatican.
Accusée de pollution en 2001 et d’avoir causé des leucémies chez des enfants des environs, la radio respectait alors les normes européennes en matière de limitation des émissions. Mais l’Italie avait adopté des normes plus strictes en 1998 (cf. Zenit du 16 mars 2001). Radio Vatican avait immédiatement pris des mesures pour s’adapter progressivement aux nouvelles normes.
La sentence de ce lundi est une « contribution décisive poru rétablir la bonne renommée de la radio dotn la réputation a été endommagée par des accusations injustes qui ont contribué à susciter dans la population des craintes injustifiées », souligne aujourd’hui la radio.
Selon l’accord conclu avec le gouvernement italien, la radio agit depuis 2001 dans le respect absolu des normes italiennes en matière d’émissions électromagnétiques.
Elle espère pouvoir dorénavant accomplir sa mission « dans la sérénité » et avec une relation de collaboration avec les autorités italiennes et les citoyens.
Le directeur général de Radio Vatican, le P. Federico Lombardi, sj, a commenté la sentence en disant : « La sentence d’acquittement en appel du procès contre Radio Vatican pour des nuisances présumées à la population entourant le centre de transmission de Santa Maria di Galeria est naturellement pour nous une bonne nouvelle. Elle nous redonne confiance dans la justice italienne, convaincus que nous sommes d’avoir agi de façon responsable du point de vue du respect du droit comme du respect du bien et de la santé de tous, à commencer par les travailleurs de Radio Vatican, et des populations des alentours ».
Mais l’affaire ne s’arrête pas là, précise le P. Lombardi qui parle « d’acharnement » contre Radio Vatican : « La sentence d’hier contribue certainement à corriger des perspectives déformées et critiques injustifiées vis-à-vis de nous. Par cette sentence, l’affaire n’est pas close cependant. On a annoncé un recours en Cassation : cela ne nous étonne pas étant donné l’acharnement accusatoire dont nous avons fait l’objet depuis des années. Et en outre, une autrre procédure est en cours pour l’accusation contre Radio Vatican d’avoir causé des dommages à la santé ».
Le P. Lombardi se réjouit d’une sentence qui « rétablit la vérité des choses » et qui aidera à faire comprendre que les responsables de Radio Vatican « ont toujours été préoccupés d’observer les normes de protections les plus sérieuses de leur activité (avant même l’existence de normes italiennes en la matière) et qu’il n’y a donc pas « de motif fondé de penser » que cette activité « ait été ou soit nocive pour qui que ce soit ».
« Des voix scientifiques faisant autorité sont d’accord avec nous pour cette vision des choses », précise le P. Lombardi.
Il conclut : « Nous voulons seulement pouvoir faire notre travail sérieusement, mais nous désirons aussi et encore plus que personne n’ait un motif de souffrance ou de préoccupation à cause de celui-ci. Si nous pouvons collaborer ultérieurement avec les institutions italiennes et avec la collectivité dans ce but, nous le ferons bien volontiers ».
