Meeting with interreligious and ecumenical representatives at the apostolic nunciature in Nairobi

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ONU : les chefs religieux doivent promouvoir la loi naturelle

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La responsabilité de protéger, par Mgr Gallagher

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Les chefs religieux doivent promouvoir la loi naturelle. C’est le plaidoyer de Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États et chef de délégation au débat général de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 25 septembre 2017.
Voici notre traduction de la synthèse de l’allocution de Mgr Gallagher, qui est intervenu au cours d’un événement ministériel consacré à « la responsabilité des dirigeants religieux concernant la responsabilité de protéger », organisé par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès des Nations Unies, le Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide et pour la responsabilité de protéger, et le Centre mondial pour la responsabilité de protéger.
Dans ses remarques, Mgr Gallagher a déclaré que la responsabilité de protéger est l’un des principaux objectifs de l’État et du droit pénal. L’État a la responsabilité principale de protéger l’ordre public, l’harmonie sociale et la vie et la sécurité des personnes et de leurs biens ; la réalisation de ce devoir est la base de sa légitimité. Après la Seconde Guerre mondiale, a-t-il dit, ces principes sont devenus les principes fondamentaux de l’ordre international. En 2005, la 60ème session de l’ONU a énoncé les trois piliers du concept international de la responsabilité de protéger : le devoir des États de protéger leurs populations contre les crimes d’atrocité, le devoir de la communauté internationale d’aider les États à le faire et le devoir de la communauté internationale de réagir lorsque les États ne le font pas. Les responsables religieux peuvent grandement faciliter la compréhension et l’application du principe de la responsabilité de protéger, car la responsabilité de protéger est déductible du principe éthique fondamental de la règle d’or. Parce que ce principe est intrinsèquement lié au patrimoine juridique universel qui rejette le génocide, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, les chefs religieux ont le devoir de promouvoir ce patrimoine, qu’on appelle la loi naturelle.
Ils ont également l’obligation de rappeler à ceux qu’ils dirigent et à toute la société la fraternité et la solidarité, le respect et la coopération, qui sont le rempart contre le totalitarisme et les crimes d’atrocité. Les dirigeants religieux peuvent renforcer la responsabilité de protéger en rappelant à tous les principes supérieurs qui peuvent prévenir les crimes d’atrocités, en aidant les gens à vivre de telle sorte que les crimes d’atrocité ne se produisent jamais et en suscitant le dialogue et la recherche de consensus lorsque la communauté internationale doit agir.

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Hélène Ginabat

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