© RomaSette - Cardinal Eduardo Pironio, clôture de la phase diocésaine de la cause

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Le cardinal Pironio, un "homme de la Pâque", par le card. Farrell

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Messe pour les vingt ans de sa mort

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« La Pâque glorieuse du Christ et le mystère de la croix des chrétiens ont été deux piliers de la vie spirituelle du cardinal Pironio », a affirmé le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie : « C’était vraiment un ‘homme de la Pâque’ ! »
Le cardinal Farrell a présidé la messe à Percoto (Udine), patrie des parents cardinal argentin, le 25 février 2018, indique L’Osservatore Romano en italien daté du 28 février. Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et Mgr Fernando Vérgez Alzaga, secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, ont également participé à la commémoration. Il y a quarante ans, la veille de Noël 1978, le cardinal Farrell a été ordonné prêtre par le cardinal Pironio.
« Le thème du mystère pascal » a été « très cher » au cardinal Pironio, a dit le cardinal Farrell, citant ses paroles : « Toute l’Église est essentiellement pascale… la vie nouvelle du chrétien, qui a revêtu le Christ, est une vie essentiellement pascale, de ressuscités avec le Christ. »
Le cardinal Pironio, a souligné le cardinal Farrell, a été aussi « un prêtre, un chrétien, qui a vraiment compris et vécu le mystère de la croix ». Dans « son testament spirituel », le cardinal argentin a remercié le Christ « pour le privilège de sa croix » : « Je me sens très heureux d’avoir beaucoup souffert, a-t-il écrit. Je regrette seulement de ne pas avoir bien souffert et de ne pas avoir toujours goûté ma croix en silence. Je désire qu’au moins maintenant ma croix commence à être lumineuse et féconde. »
Le cardinal Pironio a aussi été « un grand témoin de la joie chrétienne », a dit le préfet. « Tous se souviennent de lui pour son sourire, sa bonne humeur, sa capacité de se réjouir du bien qu’il savait voir en chaque personne et en chaque situation. » Il « avait, a-t-il ajouté, un regard de foi pour saisir la présence de Dieu dans les autres ! C’est pourquoi il traitait tout le monde avec respect, presque avec vénération, et il savait « goûter » la beauté et la joie de l’amitié, comme signe de l’amour de Dieu pour nous ».
Dans son homélie, le cardinal Farrell a particulièrement souligné que les jeunes « aimaient » beaucoup le cardinal Pironio. « Parce qu’en eux aussi, surtout en eux, a-t-il expliqué, le cardinal voyait la présence de Dieu et savait ‘goûter’ leur amitié. Les jeunes percevaient qu’il était content d’être avec eux et qu’il désirait les accompagner et les encourager comme un véritable père. Les jeunes se sentaient aimés, respectés et estimés par lui. »
« Le cardinal Pironio est, encore aujourd’hui, évoqué comme ‘le cardinal des jeunes’ », a noté le préfet. C’est d’ailleurs lui qui a aidé à « réaliser le désir de saint Jean-Paul II d’instituer les Journées mondiales de la jeunesse, en en organisant six ». « Nous pouvons dire, a-t-il constaté, que les millions de jeunes qui, pendant toutes ces années, ont participé à la JMJ, sont la ‘descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel’ que Dieu a donnée au cardinal Pironio. »
En précisant qu’il est « impossible de rappeler ici intégralement l’immense œuvre pastorale du cardinal Pironio, toujours vécue avec générosité et un grand amour pour l’Église », le cardinal Farrell a énuméré « l’enseignement de la théologie, la formation de jeunes candidats au sacerdoce, le ministère épiscopal dans divers diocèses et à la présidence du Celam, le service de la Curie romaine qui l’a vu engagé en faveur de l’œcuménisme, des religieux et des instituts séculiers, des laïcs et des jeunes ».
« Le cardinal a été un grand homme d’Église, a conclu le préfet, un prêtre zélé, animé d’une profonde vie intérieure, amoureux de la Vierge Marie, efficace dans la prédication et inlassable dans les œuvres apostoliques. Mais il a surtout été un chrétien exemplaire, à la foi limpide et profonde. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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