Audience générale du 22 janvier 2020 © Vatican Media

Audience générale du 22 janvier 2020 © Vatican Media

« L’amour et l’attention à la famille est un trait caractéristique de Jean-Paul II »

Print Friendly, PDF & Email

Message du pape aux jeunes de Cracovie (Traduction intégrale)

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

« L’amour et l’attention à la famille est un trait caractéristique de Jean-Paul II », affirme le pape François dans un message aux jeunes du diocèse de Cracovie, à l’occasion des célébrations du centenaire de la naissance de son prédécesseur (18 mai 1920).

Dans une vidéo rendue publique dans la soirée du 18 mai 2020, le pape encourage les jeunes à « marcher courageusement avec Jésus », grâce à l’exemple de Jean-Paul II qui « a été marqué par une passion pour la vie et une fascination pour le mystère de Dieu, du monde et de l’homme ».

Les épreuves se dépassent « en s’appuyant sur la puissance du Christ », souligne-t-il aussi.

Message vidéo du pape François

Chers jeunes,

Nous fêtons cette année les 100 ans de la naissance de saint Jean-Paul II. C’est pour moi une belle occasion de m’adresser à vous, jeunes de Cracovie, en pensant qu’il aimait tant les jeunes, et en me souvenant de ma venue parmi vous pour la JMJ de 2016.

Saint Jean-Paul II a été un don extraordinaire de Dieu à l’Eglise et à la Pologne, votre patrie. Son pèlerinage terrestre, commencé le 18 mai 1920 à Wadowice et terminé il y a environ 15 ans à Rome, a été marqué par une passion pour la vie et une fascination pour le mystère de Dieu, du monde et de l’homme.

Je fais mémoire de lui comme un grand de la miséricorde : je pense à l’Encyclique Dives in misericordia, à la canonisation de sainte Faustine et à l’institution du Dimanche de la Divine Miséricorde. A la lumière de l’amour miséricordieux de Dieu il saisissait la spécificité et la beauté de la vocation des femmes et des hommes, il comprenait les besoins des enfants, des jeunes et des adultes, en considérant aussi leurs conditionnements culturels et sociaux. Tout le monde pouvait en faire l’expérience. Vous aussi aujourd’hui, vous pouvez en faire l’expérience, en découvrant sa vie et ses enseignements, disponibles à tous grâce à internet.

Chacun et chacune de vous, chers jeunes, porte l’empreinte de sa famille, avec ses joies et ses douleurs. L’amour et l’attention à la famille est un trait caractéristique de Jean-Paul II. Son enseignement représente un point de référence certain pour trouver des solutions concrètes aux difficultés et aux défis que les familles doivent affronter ces jours-ci (cf. Message au Couvent “Jean-Paul II, le Pape de la famille”, Rome, 30 octobre 2019).

Mais les problèmes personnels et familiaux ne sont pas un obstacle sur le chemin de la sainteté et du bonheur. Ils ne l’étaient pas non plus pour le jeune Karol Wojtyła, qui souffrit tout jeune de la perte de sa mère, de son frère et de son père. Comme étudiant, il fit l’expérience des atrocités du nazisme, qui emporta nombre de ses amis. Après la guerre, comme prêtre et évêque, il dut affronter le communisme athée.

Les difficultés, même les plus dures, sont une épreuve de la maturité et de la foi ; une épreuve qui se dépasse seulement en s’appuyant sur la puissance du Christ mort et ressuscité. Jean-Paul II l’a rappelé à toute l’Eglise depuis sa première Encyclique, Redemptor hominis, où il dit : « L’homme qui veut se comprendre lui-même jusqu’au fond […] doit, avec ses inquiétudes, ses incertitudes et même avec sa faiblesse et son péché, avec sa vie et sa mort, s’approcher du Christ. Il doit, pour ainsi dire, entrer dans le Christ avec tout son être » (n. 10).

Chers jeunes, c’est ce que je souhaite à chacun de vous : d’entrer dans le Christ avec toute votre vie. Et je souhaite que les célébrations du centenaire de la naissance de saint Jean-Paul II suscitent en vous le désir de marcher courageusement avec Jésus, qui est « le Seigneur du risque, qui est le Seigneur du toujours “au-delà”. […] Le Seigneur, comme à la Pentecôte, veut réaliser un des plus grands miracles que nous puissions expérimenter : faire que tes mains, mes mains, nos mains se transforment en signes de réconciliation, de communion, de création. Il veut tes mains – jeune, il veut tes mains – pour continuer à construire le monde d’aujourd’hui » (Discours à la Veille de la JMJ, Cracovie, 30 juillet 2016).

Je vous confie tous à l’intercession de saint Jean-Paul II et je vous bénis de tout cœur. Et vous, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci !

Traduction de Zenit, Anne Kurian

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel