TV2000 Emission sur le Je vous salue Marie

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La sainte crainte de Dieu nous fait avancer, affirme le pape

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Programme « Ave Maria » sur TV2000

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Le pape François a réfléchi sur deux différents types de peur sur les ondes de TV2000 : « Il y a une peur ouverte et une peur fermée, a-t-il dit. La peur fermée est celle qui te rend esclave, tu es enfant de la peur, celle-là ne sert pas, elle ne te fait pas grandir, elle ne te laisse pas grandir. La peur ouverte est la sainte crainte de Dieu. La peur, la crainte de Dieu, mais j’avance.»
C’est ce que le pape a dit dans la deuxième émission du programme « Ave Maria », animé par don Marco Pozza, théologien et chapelain de la prison de Padoue, diffusée ce mardi 23 octobre 2018, à 21h05, indique TV2000.
La Vierge Marie, a expliqué le pape, « était seule » au moment de l’appel de Dieu, « elle a eu un peu peur au début, elle ne comprenait pas bien ce qui se passait ». « Elle n’avait jamais pensé à quelque chose de ce genre : l’appel, a poursuivi le pape. Mais ensuite, quand elle a reçu les explications, elle aussi a dit les difficultés et tout lui a été expliqué et elle a avancé, seule avec le Seigneur. Le courage d’une jeune fille qui, après avoir eu les explications et compris de quoi il s’agissait, a avancé ».
« Beaucoup d’hommes et de femmes, a ajouté le pape François, nous aussi, dans les moments difficiles de la vie, nous devons prendre des décisions, une décision bien prise se prend avec un conseil, les consultations, mais à la fin, au moment de faire le pas, tu es seul avec le Seigneur. »
En réfléchissant aux jeunes, le pape a dit que si « un garçon ou une fille d’aujourd’hui qui entend un appel spécial du Seigneur » « n’a pas peur, il manque quelque chose » : « Au contraire, a-t-il expliqué, quand on sent l’enthousiasme de cet appel et qu’on sent aussi la peur, ça va, parce que Dieu appelle à de grandes choses. »
Le pape François est aussi revenu sur l’histoire douloureuse des mères de Plaza de Mayo (une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu » assassinés pendant la dictature militaire (1976-1983) –réd.). « À une maman qui a souffert ce que les mamans de Plaza de Mayo ont souffert, a dit le pape, je permets tout. Je lui permets de tout dire, parce qu’on ne peut pas comprendre ce qu’est la douleur d’une maman. »
Les mères qui ont perdu leurs enfants, a poursuivi le pape, « disent si souvent : “Mais où était l’Église qui ne nous a pas défendues à ce moment-là”. Je ne dis rien, je les accompagne ».
« Le désespoir d’une maman de Plaza de Mayo est terrible, a conclu le pape. Nous devons accompagner et respecter la douleur, les prendre par la main. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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