CITE DU VATICAN, Mercredi 5 novembre 2003 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège déplore que « certains médias ou personnalités politiques considèrent les demandeurs d’asile, réfugiés ou apatrides comme suspects ou dangereux », affirme le représentant du Saint-Siège à l’ONU. Il préconise entre autres le » regroupement familial ».
Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York, a pris la parole devant l’assemblée générale de cette organisation, mardi dernier, 4 novembre, à New York à propos du rapport du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et Populations déplacées (UNHCR). Nous reprenons la synthèse du Vatican Information Service.
« Il est préoccupant de voir l’UNHCR signaler que certains médias ou personnalités politiques considèrent les demandeurs d’asile, réfugiés ou apatrides comme suspects ou dangereux. Une telle position contribue malheureusement à en faire des sujets d’humiliations, de persécutions ou de violences », déplore le représentant du Vatican.
« Le Saint-Siège connaît parfaitement les problèmes des réfugiés et des populations déplacées, immigrés et apatrides », rappelle Mgr Migliore.
« Grâce à ses organismes, l’Eglise catholique a accumulé une grande expérience en travaillant auprès de ces catégories », ajoute Mgr Migliore qui rappelle: « Cette réalité touche aujourd’hui des millions de personnes ».
« Par le biais des Conseils pontificaux Cor Unum et pour les Migrants, de la Caritas Internationalis et d’autres organismes, le Saint-Siège coopère avec d’autres institutions. Elle soutient les efforts de l’UNHCR pour protéger la dignité humaine des réfugiés et garantir leurs droits fondamentaux et le regroupement familial ».