Célébration eucharistique © SIR

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Italie: un document sur la formation continue des prêtres 

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Le prêtre, «instrument de la tendresse de Dieu»

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Le prêtre doit être un « instrument de la tendresse de Dieu » et un « bâtisseur de la communauté »,  souligne un nouveau document sur la formation continue des prêtres  publié par la Conférence des évêques italiens (CEI), indique leur agence d’information, SIR, le 28 juin 2017.
La CEI publie ce nouveau texte avec l’intention d’« aider » les prêtres « à s’adapter en tant qu’évangélisateurs à ce temps»  et « à promouvoir une pastorale de proximité ».
Il s’agit d’un fruit du travail de trois ans : la question a été soulevée à la 67e Assemblée générale de la CEI (Assise, novembre 2014) et a fait l’objet d’une réflexion par les conférences épiscopales régionales, la Commission sacerdotale italienne et le Conseil permanent.
La 69e Assemblée générale (Rome, mai 2016) a demandé le Conseil permanent de préparer et de mettre à disposition ce résultat d’un travail collectif.
Le prêtre est appelé à assumer « un nouveau style d’évangélisation  » pour comprendre les besoins profonds des gens, conscient de la « complexité de la situation actuelle, véhiculée d’une culture qui incline aussi le prêtre à l’individualisme, à l’auto-référence narcissique, à l’activisme pour lui-même ».
Le prêtre sait, dit le document,  que ce n’est « pas assez d’attendre dans le bureau de la paroisse, préserver l’existant ou l’illusion que la formation catéchétique destinée aux enfants assure une éducation chrétienne pour la vie. » « Il n’hésite pas à déplacer le centre de gravité ecclésiastique en dehors des lieux de rencontres habituelles, ainsi qu’à repenser le calendrier des événements et la gestion du temps ».
Le texte rappelle aussi l’importance de la formation initiale des prêtres, dont « l’incertitude » ou la « faiblesse » contribuent à la fragilité de la réponse vocationnelle  avec « des résultats intérieurs et humains négatifs. »
« La formation continue doit faire un bond en avant, conclut le document,  pour passer d’expériences ponctuelles dans des projets organiques à un renouvellement global de la vie sacerdotale. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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