Daniela Zanetta, couroisie de focolare.org

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Daniela Zanetta, «héroïque»: «Toute vie qui fleurit est un don de Dieu»

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La soutien de Chiara Lubich et du Mouvement des Focolari

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« Toute vie qui fleurit est un don de Dieu, et si cette vie est particulièrement marquée par la douleur c’est un double cadeau, parce que la souffrance te rend mature, te permet un dialogue profond avec Dieu » : ce sont les paroles de Daniela Zanetta, laïque italienne (1962-1986), née avec une grave maladie de la peau et qui a passé les 24 ans de sa vie en aidant les autres et en louant Dieu.
Le pape François a approuvé, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato,  le 23 mars 2017, la publication d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints confirmant qu’elle avait vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque ». Il faudra la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession pour ouvrir la voie à sa béatification.
Née le 15 décembre 1962, Daniela souffre d’une maladie rare de la peau : une malformation épidermique héréditaire qui provoque des bulles et des lacérations de la peau dans tout le corps. L’espoir de guérison est exclu par les médecins, et le seul remède est de se soumettre à trois heures par jour de pansements délicats et pénibles.
Déjà très jeune, Daniela manifeste une attention marquée aux autres enfants malades qu’elle voit au centre hospitalier. Dans la paroisse, elle est parmi les leaders du groupe de jeunes, dont elle est secrétaire.
En 1973, elle fait connaissance de la spiritualité du Mouvement des Focolari fondé par Chiara Lubich, avec laquelle elle entreprend une relation épistolaire intense.
En novembre 1984, Daniela  publie dans le magazine Famiglia Cristiana une lettre, en réponse à un congrès de médecins en faveur de l’euthanasie.
« J’ai une maladie de peau qui me donne des plaies sur tout le corps, écrit-elle. Je peux paraître un monstre, mais je ne le suis pas!  Ce n’est pas facile de passer 22 ans sur la Croix, mais je crois en Dieu, je l’aime intensément et je le remercie de me donner la vie, parce que chaque nouveau jour qu’il m’offre est une occasion de plus pour l’aimer et pour le servir. Ce n’est pas la folie qui me fait sentir la souffrance comme un don précieux de Dieu, mais l’expérience directe, vécue et souvent mouillée de larmes parce que je suis certaine que tout est le fruit de la volonté et de l’amour divin…Vive la vie! »
Le 26 octobre 1983, elle commence à écrire son journal, qui devient  pour plusieurs un texte de méditation et de réflexion : « Dans la douleur, écrit Daniela,  se produit cette union particulière entre le ciel et la terre où l’homme participe à la souffrance du Christ et avec Lui accomplit la rédemption de l’humanité. »
En février 1986, la maladie de  Daniela s’aggrave. Beaucoup de gens lui rendent visite, et des médecins, gagnés par sa sérénité, continuent à l’aider gratuitement tous les jours.
Le 10 avril, Daniela distribue ses économies aux plus pauvres et elle s’éteint le 14 avril 1986.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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