Fête des Italiens, Cracovie © TV2000

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Cracovie 2016: le pape met les jeunes en face des choix de la vie

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En liaison vidéo avec les jeunes Italiens des JMJ

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Construire des murs ou construire des ponts, se laisser « vaincre par les épreuves » de la vie ou les affronter, tels sont les choix vis-à-vis desquels le pape François a appelé les jeunes à se déterminer, le 27 juillet 2016. Au soir de sa première journée de voyage en Pologne, le pape a répondu en direct, par liaison vidéo, à des questions posées par les participants à la « fête des Italiens », au sanctuaire de la Divine miséricorde, à Cracovie, dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse.
Dans la première question, une jeune fille évoquait sa peur après l’accident ferroviaire qui a fait au moins 23 morts le 12 juillet dans les Pouilles : « Ce qui t’est arrivé est une blessure, lui a répondu le pape. (…) Tu as été blessée dans ton âme, et cette blessure s’appelle la peur. (…) Mais ce choc te donne aussi la possibilité de te surpasser et d’avancer. »
« Comme à chaque fois qu’on a été blessé dans la vie, a-t-il ajouté, il reste des bleus ou des cicatrices. La vie est pleine de cicatrices ! ». Et le pape d’encourager à acquérir « la sagesse », pour savoir « affronter les choses belles et mauvaises de la vie » sans devenir « névrosée », sans « se laisser aller, tomber sous la domination de la drogue et se laisser vaincre par les épreuves ». « C’est le jeu, a prévenu le pape : soit tu l’emportes soit c’est la vie qui l’emporte sur toi ».
Répondant ensuite à une jeune Roumaine jadis victime de harcèlement, le pape a dénoncé « la cruauté » qui « empêche l’autre de grandir, le tue ». « Parler mal d’une personne c’est la détruire (…), a-t-il une nouvelle fois assuré : les commérages sont une forme de terrorisme ». Pour vaincre cela, il a conseillé « le silence, la patience », la « douceur du cœur » et le « pardon ».
Enfin, après la dernière question de trois jeunes présents à Munich (Allemagne) lors du récent attentat, le pape a exhorté à ne pas se « laisser choir à terre » face à la haine, mais à « toujours chercher la manière de faire des ponts ». « Tu dois choisir dans la vie, a-t-il insisté : soit tu fais des ponts, soit tu dresses des murs. Les murs divisent, encouragent les divisions et la haine (…). Les ponts au contraire unissent ».
Pour conclure, le pape a encouragé tous les jeunes rassemblés sur l’esplanade devant le sanctuaire de la miséricorde, à se prendre par la main : « Faites des ponts, tout le monde, prenez-vous par la main ! (…) C’est le programme de la vie : faire des ponts, des ponts humains ! »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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