Pape François, livre sur la Vierge Marie

Pape François, livre sur la Vierge Marie

"C'est ma Mère – rencontres avec Marie" : livre-entretien du pape François

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En dialogue avec le p. Awi Mello

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« C’est ma Mère – rencontres avec Marie », tel est le titre d’un livre écrit d’entretien du pape François avec le prêtre brésilien Alexandre Awi Mello, secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, indique Vatican News en italien ce 18 octobre 2018.
« Cher frère (…) ce livre est écrit avec le cœur. Je suis heureux que mon témoignage ait servi à louer notre Mère » : c’est ainsi que le pape François a répondu au P. Awi Mello, qui lui avait envoyé une copie de son livre tout juste imprimé. Publié par Città Nuova, le livre en italien sort dans les librairies aujourd’hui.
L’auteur est membre de l’Institut séculier des pères de Schoenstatt, diplômé de l’Université pontificale catholique de Santiago du Chili et spécialisé en théologie en Allemagne.
Dans ce livre, le pape raconte sa relation filiale avec la Mère du Christ, évoquant certains de ses gestes, comme sa prière à Sainte-Marie-Majeure à Rome avant et après ses voyages, ou les hommages floraux déposés devant de nombreuses images de la Vierge. Le pape décrit ses expériences spirituelles personnelles avec Marie et parle de l’importance des sanctuaires mariaux, de la valeur de la piété populaire, du rôle de la femme et de Marie dans l’Église. Il parle aussi de sa dévotion particulière pour certains noms de Marie dont « Marie qui dénoue les nœuds ». Le dernier chapitre du livre présente une sélection de prières du pape récitées dans les sanctuaires ou écrites dans certains documents.
« Pour le pape, explique le p. Awi Mello, Marie n’est pas une idée, c’est une personne qu’il rencontre tous les jours. » Le pape « est vraiment un promoteur de la culture de la rencontre, poursuit-il, mot qui n’est pas neutre dans son vocabulaire », c’est pourquoi l’auteur a « voulu mettre dans le titre ‘Rencontres avec Marie’ ».
Au cours du dialogue, le pape a « montré toutes les images de la Vierge dans sa chambre, dans son bureau », raconte le prêtre brésilien. Une des prières à Marie qui lui est particulièrement chère, explique-t-il, est celle « qu’elle nous a maintenant invités à prier tout au long de ce mois d’octobre : ​​‘Sub tuum praesidium’ (Sous l’abri de ta miséricorde) ».
Le pape a aussi « une relation très spéciale avec la Vierge de Lujan, de même qu’avec la Vierge d’Aparecida », poursuit le p. Awi Mello : « il entretient également une relation privilégiée » avec « la Vierge de la tendresse, qui est un titre peu utilisé ».
Un prêtre souligne que cette relation avec Marie n’est pas simplement « une dévotion : ce que le pape a envers la Vierge est une attitude qu’il souhaite pour toute l’Église ». « Que Marie soit Mère, c’est pour lui un signe que l’Église doit aussi être une Mère : une Église donc accueillante, ouverte, miséricordieuse avant tout. »
« Sa théologie et sa mariologie sont très concrètes, car c’est quelque chose qu’il prie », qu’il vit, affirme le secrétaire du Dicastère. Il cite le pape : « Si vous voulez savoir qui est Marie, demandez aux théologiens ; si vous voulez savoir l’aimer, demandez au peuple. » « Son approche de Marie passe par les gens, explique le p. Awi Mello, il aime Marie comme les gens l’aiment. C’est avant tout une expérience vitale… les gens lui ont appris à avoir ce cœur simple de fils, parce qu’Elle est sa mère, comme il l’a dit à la fin de l’interview, et c’est précisément l’expérience des fidèles : c’est un fait, surtout en Amérique latine. »
Le p. Awi Mello cite aussi un extrait de son livre où le pape François « raconte ses rencontres avec Notre-Dame au sanctuaire marial de Lujan, qui est le sanctuaire national de la Vierge en Argentine ». Le pape « décrit cela de manière très belle », dit le prêtre : « Il dit que les fidèles sont entrés du côté gauche de l’église et du côté droit. Quand il avait confessé les personnes du côté gauche, les confessions étaient tout à fait normales ; quand il a confessé l’autre côté, les personnes étaient déjà passés devant Notre-Dame et étaient arrivés au confessionnal avec une confession de toute une vie, le cœur vraiment touché, ils étaient émus aux larmes… parce qu’ils venaient d’avoir une rencontre avec la Vierge, dans cet échange de regards. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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