CITE DU VATICAN, lundi 10 novembre 2003 (ZENIT.org) – Le pape Jean-Paul II a dénoncé ce lundi la contradiction qui existe dans le fait de vouloir guérir des personnes de certaines maladies en supprimant d’autres vies humaines dans les premières phases de leur existence au nom de la recherche.
Le Saint Père a réaffirmé la position de l’Eglise en matière d’expérimentations sur les cellules souches au cours d’une audience à des membres de l’Académie Pontificale des Sciences qui fête le quatrième centenaire de sa création. Les 10 et 11 novembre, un groupe de travail est réuni autour du thème : « Technologie des cellules souches et autres thérapies novatrices ».
« Il est compréhensible que la recherche dans ce domaine soit devenue plus importante ces dernières années en raison des espoirs qu’elle offre pour le traitement de maux affectant de nombreuses personnes. J’ai déclaré à d’autres occasions que les cellules souches destinées à l’expérimentation ou au traitement ne peuvent pas venir de tissus d’embryons humains. J’ai en revanche encouragé la recherche sur des tissus humains adultes ou des tissus inutiles pour le développement normal du fœtus », a expliqué Jean-Paul II.
« Tout traitement prétendant sauver des vies humaines, qui est basé sur la destruction de la vie humaine dans son état embryonnaire, est sur un plan logique et moral, contradictoire, tout comme la production d’embryons humains destinés directement ou indirectement à l’expérimentation ou la destruction éventuelle », a affirmé le pape.