CITE DU VATICAN, Jeudi 12 avril 2001 (ZENIT.org) – La redécouverte du sacrement de la récnonciliation doit faire partie du programme pastoral du nouveau millénaire, soulignait Mgr Csaba Ternyak, Secrétaire de la congrégation pour le Clergé, lors de la présentation de la lettre du pape aux prêtres le 4 avril dernier.
« Nous devrons être facilement accessibles », affirmait Mgr Ternyak. Il encourageait l´adoption de mesures très concrètes pour favoriser la confession fréquente des prêtres mais aussi leur disponibilité à confesser les fidèles, y compris les enfants se préparant à la première communion.
S´appuyant sur la redécouverte du sacrement amorcée au cours des célébrations du Jubilé, à Rome et dans tous les sanctuaires du monde, Mgr Ternyak insistait sur la « nécessité » pour les prêtres de s´efforcer de redonner tout son lustre à ce sacrement, ce qui suppose une grande « disponibilité ».
Il soulignait aussi l´impact qu´a eu sur l´opinion publique de la demande de pardon célébrée le 12 mars 2000 en la basilique Saint-Pierre: un geste qui appelle, explique-t-il, une démarche personnelle de la part des fidèles, le péché personnel ayant « toujours aussi une incidence sociale ».
« Donc, par la lettre de ce Jeudi saint le Saint-Père, continuait Mgr Ternyak, avec une affection profonde pour tous les prêtres, leur indique que leur propre vie et la « programmation » pastorale pour le nouveau millénaire part de la pleine remise en valeur du sacrement de la pénitence. Sacrement qui jette une lumière de vitalité, de fraîcheur, et infuse des énergies nouvelles et saines dans la mission de l´Eglise ».
« Si nous voulons être pratiques, ajoutait Mgr Ternyak, nous devrons, sur notre agenda, prévoir surtout des rythmes réguliers pour notre confession fréquente. Nous devrons prêcher et parler davantage de la confession, nous devrons établir un horaire privilégié et généreux pour écouter les confessions de nos confrères et des fidèles. Et dans ce but nous devrons être facilement accessibles. Nous devrons aussi préparer avec beaucoup de soin le chemin des petits vers la confession, dès la préparation à la première communion. Peut-être pourrions nous réfléchir au fait qu´une petite lumière au confessionnal constitue déjà un signe de la miséricorde et une invitation d´où pourraient naître de grandes choses ».
Mgr Ternyak concluait en revenant au Christ: « Tout ce qui est bon et qui convient à notre état doit être fait, mais la priorité doit être réservée aux instruments directs de sanctification, parce que l´Eglise n´est dans l´histoire que pour prolonger la présence de Jésus Christ, unique Sauveur de tout homme ».