ROME, Jeudi 14 juin 2007 (ZENIT.org) – A l’occasion de la Solennité du Sacré Cœur, demain, 15 juin, et de la Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, le cardinal Claudio Hummes, préfet de la congrégation du Clergé a publié un message aux prêtres diffusé par le site de la congrégation, en italien, portugais et anglais, en date de ce 15 juin.
La Journée pour la sanctification des prêtres a été instituée par Jean-Paul II en 1995, et il a fixé sa date à la solennité du Cœur sacré de Jésus. La journée a pour but d’impliquer tout le peuple de Dieu dans la prière pour les prêtres.
Le pape Jean-Paul II expliquait le sens de cette journée en recevant au Vatican le 27 juin 2003, les participants au Congrès promu par la Fédération nationale italienne de l’Union apostolique du Clergé, à l’occasion de cette Journée mondiale de Prière pour la sanctification des prêtres.
Le pape Wojtyla disait : « Si l’efficacité de l’apostolat ne dépend donc pas seulement de l’activité et des efforts d’organisation, bien qu’ils soient nécessaires, mais en premier lieu de l’action divine, il faut cultiver une communion intime avec le Seigneur. Aujourd’hui, comme par le passé, les saints sont les évangélisateurs les plus efficaces, et tous les baptisés sont appelés à tendre vers ce « haut degré » de la vie chrétienne ». Cela concerne à plus forte raison les prêtres qui, au sein du peuple chrétien, occupent des fonctions et des rôles de grande responsabilité. La Journée mondiale de Prière pour la sanctification du Clergé (…), constitue précisément une occasion propice pour implorer du Seigneur le don de ministres zélés et saints pour son Eglise ».
A cette occasion nous publions ci-dessous en français la réflexion du cardinal Hummes, à l’occasion du 40e anniversaire de l’encyclique de Paul VI « Sacerdotalis caelibatus », le 24 février 2007.
On peut redécouvrir la spiritualité du Cœur du Christ grâce au site du sanctuaire de Paray le Monial, où le Christ a révélé la miséricorde de son Cœur à sainte Marguerite Marie Alacoque, au XVIIe s.
Lors de la « grande apparition », de juin 1675, la sainte visitandine a perçu ces paroles: « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes ». Dans une communication plus personnelle, Jésus demande à Marguerite-Marie de l’accompagner chaque jeudi soir, durant une heure, pour participer à son agonie à Gethsémani. Il lui dit : « C’est ici où j’ai le plus souffert qu’en tout le reste de ma Passion (…) ; il n’y a point de créature qui puisse comprendre la grandeur des tourments que je souffris alors » .
Jean-Paul II, qui s’est rendu en pèlerinage à Paray-le-Monial en 1986 disait : « Ce n’est qu’à travers le mystère du Coeur blessé du Christ que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret ».