ROME, Mercredi 20 juin 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI invite les jeunes à invoquer saint Louis de Gonzague dans leur vie quotidienne.
Saint Louis de Gonzague, dont c’est la fête liturgique le 21 juin, a été déclaré par Pie XI « Patron céleste de toute la Jeunesse chrétienne » le 21 juin 1925.
Rappelant que nous célébrons demain la mémoire liturgique de saint Louis de Gonzague, il l’a présenté comme « un admirable exemple d’austérité et de pureté évangélique ».
« Invoquez-le, disait le pape aux jeunes, pour qu’il vous aide à construire une amitié intime avec Jésus qui vous rende capable d’affronter votre vie avec sérieux ».
« Que ce jeune saint soit pour vous, chers malades, disait le pape, un soutien pour transformer les souffrances et les épreuves quotidiennes en occasions privilégiées pour coopérer au salut des âmes ».
« Qu’il fasse de vous, chers jeunes mariés, des témoins d’un amour chaste et généreux », concluait le pape.
Le pape a salué les groupes en français, anglais, allemand, espagnol. En français il encourageait les pèlerins à connaître la vie des saints en disant : « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. À la lumière de l’enseignement et de la vie des saints, puissiez-vous découvrir que ceux qui vont vers Dieu ne s’éloignent pas des hommes, mais qu’ils se rendent au contraire vraiment proches d’eux ».
Auparavant, dans la basilique Saint-Pierre, le pape avait dit qux francophones : « Chers pèlerins de langue française, je vous accueille avec joie auprès de la tombe de Pierre. Que la démarche spirituelle que vous accomplissez ici affermisse votre foi au Christ et votre lien avec l’Église. En vous confiant à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, je vous assure de ma prière pour vous, pour vos familles et à toutes vos intentions ».
Le site « Missel » raconte qu’à la fin de sa vie, « pour fortifier son amour de Dieu, Louis de Gonzague lisait les soliloques de saint Augustin, l’explication du Cantique des cantiques par saint Bernard, la Vie de sainte Catherine de Gênes ».
« Quant à son amour pour le prochain, il le manifesta surtout pendant la famine et la peste des années 1590-1591 ; il se dévoua à l’hôpital Saint-Sixte de Rome, puis à Santa Maria della Consolazione ; en chemin il rencontra un pestiféré, le porta sur ses épaules, et rentra malade (3 mars).
« Il resta languissant pendant plusieurs mois. Dans une sorte de ravissement qui dura toute une nuit, il apprit qu’il mourrait le jour de l’Octave du Saint-Sacrement, le 20 juin : ce jour-là il parut justement mieux et dut insister à plusieurs reprises pour obtenir le viatique ; on le trouvait si bien que le Père Bellarmin lui-même, son confesseur, ne fut pas admis à rester auprès de lui le soir ; il n’y avait que deux autres Pères et l’infirmier quand il rendit le dernier soupir entre dix et onze heures.
« Son corps fut enseveli dans la crypte de l’Annonciade . Ses reliques seront déposées plus tard dans la nouvelle église Saint-Ignace, construite à l’emplacement de l’Annonciade ».
Il a été béatifié par le pape Paul V en 1605. Et il a été canonisé par Benoît XIII en 1726.