Les représentants des principales religions du monde se sont réunis ces jours-ci au Vatican au siège du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour un tour de table sur la façon de poursuivre leur collaboration après Assise 2002 et la rencontre « pré-jubilaire » d´octobre 1999.
Pour cardinal Francis Arinze, président de ce dicastère, interrogé par Radio Vatican, « tous les participants des deux événements ont dit que ces initiatives ne doivent pas se limiter à elles-mêmes mais porter du fruit ».
Rappelant les souvenirs de cette journée, »quelqu´un a dit, mentionnait le cardinal nigérian, que le train « Intercity » qui a conduit les représentants des religions à Assise ne doit plus jamais s´arrêter, et une autre personne a ajouté que les lampes allumées à Assise en doivent plus s´éteindre ».
A propos de la rencontre du Vatican, « nous avons ensuite réfléchi ensemble, précise le cardinal Arinze, sur la façon de continuer notre collaboration dans l´esprit même indiqué par Assise. Cela pourrait se concrétiser par exemple sous la forme d´un organisme qui fasse des suggestions à notre dicastère: des personnes de différentes religions qui pourraient aussi organiser des actions symboliques de temps en temps, par exemple en direction de la réconciliation ou dans celle du partage de ces grandes valeurs qui conduisent à la justice, à la paix, par une action de présence là où on souffre davantage. Mais rien de rigide ne doit être enserré dans des modèles ».
« La discussion a montré que nous ne nous sommes pas trompés, que les personnes des autres religions veulent continuer sur le chemin de l´encouragement du Saint-Siège à aider ce monde à être meilleur demain qu´aujourd´hui, que la religion ne devienne jamais la raison ou le prétexte à des tensions et à des violences. Au contraire, la religion doit nous encourager à tourner notre regard et notre attention vers Dieu, mais aussi à nous tourner vers notre prochain: l´importance de la dimension horizontale. Voilà le chemin suivi pendant ces deux jours de travaux », concluait le cardinal Arinze.