Le martyrologe romain fait aujorud’hui mémoire d’un saint italien, Grégoire Barbarigo (1625-1697), évêque de Bergame et de Padoue au XVIIe siècle.
Aristocrate vénitien, il participa déjà, avant l’âge de vingt ans, au congrès de Münster qui devait liquider la guerre de 30 ans, par le traité de Westphalie (1648).
C’est là que le futur pape Alexandre VII, alors nonce à Münster, le remarqua. Grégoire quitta peu après la carrière diplomatique pour être ordonné prêtre.
Nommé évêque de Bergame et cardinal en 1657, il passe à Padoue en 1664. Il enseignait lui-même le catéchisme aux enfants et prêchait longuement. Il fonda un séminaire pourvu d’une imprimerie polyglotte. Vrai mécène pour les artistes, il donna tout ce qu’il avait aux pauvres et à l’équipement de son diocèse.
Il consacra aussi ses énergies à la recherche d’une réconciliation entre les Eglises orientale et occidentale. Il a été canonisé en 1960 par Jean XXIII, qui avait été lui aussi patriarche de Venise.