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ZENIT - HSM

L’aube d’un nouveau jour pour les familles, par le card. Maradiaga

Première homélie au synode, à l’office de Tierce

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C’est l’aube d’un jour nouveau pour les familles du monde qu’entrevoit le cardinal du Honduras, archevêque de Tegucigalpa, Oscar Rodriguez Maradiaga, au seuil du second synode des évêques pour la famille.

Il est en effet intervenu dans la salle du synode lors de la prière de Tierce qui a ouvert la première assemblée générale de lundi, 5 octobre, au Vatican, par une brève homélie commentant la lecture de saint Paul.

L’archevêque voit se profiler l’aube « d’un nouveau jour pour les familles du monde, croyants et non croyants, familles lasses de toutes ces incertitudes et de tous ces doutes que sèment diverses idéologies, de cette déconstruction, de ces contradictions sociales et culturelles, de la fragilité et la solitude ».

Arrivés à Rome des « quatre points cardinaux » pour parler de la famille et de sa mission, les Pères synodaux ont reçu un appel précis à la « joie », a-t-il commenté.

« Nous avons conscience de nos défauts et limites mais le Seigneur qui nous a appelés est parfait et sait tirer le bien aussi de ce qui peut paraître un mal, à partir du moment où c’est l’Esprit Saint qui, en définitive, guide l’Eglise », a ajouté le cardinal.

L’Eglise, a poursuivi le cardinal Maradiaga, « n’est pas en danger d’extinction », tout comme ne l’est pas la famille bien que celle-ci soit «  menacée et combattue ». Inutile donc de « pleurer » ou de « se plaindre de difficultés ». Le psaume ne dit-il pas : « Sois fort et prends courage ; espère le Seigneur » ? Il a appelé à l’unité, issue du dialogue : « L’unanimité vient du dialogue, pas des idées défendues à outrance. »

Il appelle, à la suite du pape, à une « culture du dialogue » : l’heure est venue de « concevoir une culture ouverte au dialogue comme forme de rencontre et de recherche d’accords ». 

On n’a pas besoin d’un « projet uniquement de quelques-uns pour quelques-uns » ou d’une « minorité éclairée » ou d’un « témoin qui s’approprie un sentiment collectif ». La « paix dans le monde » n’est pas le fruit d’un « compromis » mais « la paix du Christ, la paix entre nous ».

Le cardinal Maradiaga a conclu par cette prière des pèlerins d’Emmaüs appliquée au matin : « Reste avec nous, Seigneur, pour que ce synode ouvre un chemin de joie et d’espérance pour toutes les familles. »

Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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