ROME, Dimanche 4 février 2007 (ZENIT.org) – « Dieu est le Seigneur de l’existence » : les personnes consacrées en sont les témoins, soulignait Benoît XVI qui s’est adressé, vendredi soir, aux personnes consacrées réunies en la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Journée mondiale fixée par Jean-Paul II en 1997 à la fête de la Présentaiton de Jésus au Temple de Jérusalem.
Le pape est intervenu au terme de la messe présidée par le cardinal Franc Rodé, préfet de la congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Le pape soulignait la nécessité, dans le monde d’aujourd’hui d’une « réponse sans réserve » à l’appel de Dieu à la consécration, afin que le témoignage de qui s’engage à vivre les conseils évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance puisse être vraiment efficace.
« Par leur exemple, ils proclament, disait le pape, à un monde souvent désorienté, mais en réalité toujours plus à la recherche d’un sens, que Dieu est le Seigneur de l’existence. En choisissant l’obéissance, la pauvreté et la chasteté pour le Royaume des Cieux, en montrant que tout attachement et tout amour des choses et des personnes est incapable de rassasier définitivement le cœur ; que l’existence terrestre est une attente plus ou moins longue de la rencontre ‘face à face’ avec l’Epoux divin, une attente à vivre avec un coeur toujours vigilant pour être prêts à le reconnaître et à l’accueillir lorsqu’il viendra ».
La personne consacrée est, disait encore Benoît XVI un « signe de contradiction » parce que « son mode de penser et de vivre est souvent en contraste avec la logique du monde ».
Le pape a précisé en outre que la vie consacrée reste un « don divin » et que « c’est en premier lieu le Seigneur qui la conduit à bonne fin selon ses projets ».
« Cette certitude, expliquait le pape, doit vous réconforter, et vous préserver de la tentation du découragement devant les inévitables difficultés de la vie et les multiples défis de l’époque moderne. En effet, en ces temps difficiles que nous vivons, beaucoup d’instituts peuvent se sentir un peu perdus devant les faiblesses qu’ils trouvent en eux et les nombreux obstacles qu’ils rencontrent dans l’accomplissement de leur mission. L’Enfant Jésus qui est aujourd’hui présenté au temple est vivant au milieu de nous, de façon invisible : il nous soutient afin que nous coopérions fidèlement avec lui à l’œuvre du salut ».
« Dans la nuit de l’histoire », soulignait encore le pape, il y a une lumière qui resplendit et « éclaire qui cherche la vérité »: c’est le Christ, la lumière véritable, symbolisée par les cierges allumés.
C’est pouquoi le pape appelait les consacrés à faire resplendir cette lumière « afin que partout brille un fragment de la splendeur rayonnante de Jésus, splendeur de la Vérité ».
« En vous dévouant exclusivement à lui, vous témoignez, disait le pape, de la fascination de la vérité du Christ, et de la joie qui jaillit de l’amour pour lui ».
« Dans la contemplation et dans l’action, dans la solitude et dans la fraternité, au service des pauvres et des abandonnés, dans l’accompagnement personnel et dans les aréopages modernes, soyez prêts à proclamer et à témoigner que Dieu est amour, et qu’il est doux de l’aimer », concluait le pape.
