La vie religieuse revêt un « rôle fondamental » en Amazonie, déclare à l’agence vaticane Fides Mgr Zenildo Luiz Pereira da Silva, évêque de la prélature de Borba, au Brésil.
Dans une dépêche du 27 mai, l’évêque déclare en effet: « La vie religieuse a un rôle fondamental en Amazonie » car, « par la présence des différents charismes, elle joue de fait le rôle de lumière et de témoin de l’Evangile de la joie », et « il existe un important témoignage dans cette région et il doit continuer à exister ».
Mgr Pereira da Silva précise ce rôle des religieuses et religieux: « Par exemple, en s’intéressant à la formation de notre peuple, des chefs des communautés, en coordonnant la présence des consacrés au sein des communautés, ce qui comporte des investissements, des visites et de la spiritualité ».
Il espère le développement de cette présence « de la spiritualité de chaque charisme dans les différents diocèses», de façon à pouvoir envoyer « des personnes préparées pour œuvrer à la formation du peuple, des chefs, des opérateurs pastoraux, selon les nouvelles directives actuelles ».
Pour Mgr João Muniz Alves, évêque de la prélature de Xingu, toujours au Brésil, cela doit se traduire par « une Eglise qui respecte les cultures présentes ».
En effet, la prélature de Xingu, dont le territoire s’étend sur quelque 370 000 km2, comprend les différentes cultures du Brésil, des personnes provenant de toutes les régions du pays, « sans oublier les 64 villages indigènes, habitants primitifs de la région » souligne Mgr Muniz.
« Notre effort pour œuvrer avec les cultures doit tenir compte du respect de la diversité, du respect pour ces cultures et de la nécessité de leur donner une dignité », précise Mgr Muniz Alves qui dénonce le fait que « dans la région amazonienne, il n’y a pas l’attention nécessaire de la part du gouvernement, ce qui a des implications également sur notre manière d’évangéliser parce que nous évangélisons un peuple particulièrement souffrant ».
