Le pape François confesse © L'Osservatore Romano

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Confession : les prêtres doivent conduire au Christ, insiste Mgr Nykiel

Dieu n’est pas un concurrent, c’est un partisan du bonheur de l’homme

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Dans le sacrement de la confession, le prêtre doit conduire à la miséricorde et au Christ, insiste Mgr Krzysztof Josef Nykiel. Dans un entretien à Vatican News le régent de la Pénitencerie apostolique évoque le 30e Cours sur le for interne, organisé du 25 au 29 mars 2019 à Rome.
« Aujourd’hui plus que jamais, souligne-t-il, il est demandé aux ministres de la miséricorde une préparation théologique, spirituelle, pastorale et juridique adéquate. » Ce cours entend « aider les prêtres à être de “bons dispensateurs” de la miséricorde, d’excellents pédagogues qui conduisent au Christ ». Cette attention, ajoute-t-il, « est une constante du magistère du pape François ».
Plus de 700 participants ont déjà suivi ce cours qui propose « une approche “concrète” », abordant aussi des « cas particulièrement délicats » devant lesquels peut se trouver le confesseur, explique Mgr Nykiel. Plus que de fournir « des notions de théologie et de droit », il s’agit de donner des « orientations pour accompagner concrètement les fidèles avec disponibilité, sollicitude et tendresse paternelle, vers la rencontre avec la miséricorde de Dieu ».
Le grand défi, estime le régent, est « d’aider les personnes à s’ouvrir à l’expérience de l’amour de Dieu » : dans un monde on l’on « essaie de faire sans Dieu », il faut rappeler à l’homme que Dieu n’est pas « l’ennemi de son bonheur » ni son « concurrent » mais « son plus grand partisan ».
Citant l’exhortation apostolique ‘Gaudete et exsultate’, Mgr Nykiel souligne que « le sacrement de la Pénitence est un instrument très valide pour soutenir le chemin des croyants vers la sainteté » : « La Confession peut devenir une aide pour se relever chaque fois que nous tombons ; l’antidote contre les poisons du neo-gnosticisme et du néo-pélagianisme ; un instrument pour faire grandir l’humilité et, en même temps, un canal de joie pour ce fils qui expérimente l’étreinte de tendresse du Père ; elle peut être aussi un lieu de vérité, qui alimente la mémoire reconnaissante de son histoire et le discernement quotidien. »
« Le sacrement de la Confession, conclut-il, est un chemin de sanctification non seulement pour le pénitent, mais aussi pour le confesseur, qui a la grâce de contempler quotidiennement les miracles des conversions que Dieu opère. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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