Chers frères et sœurs :
Le conflit actuel au Soudan, qui a débuté en avril 2023, provoque la plus grave crise humanitaire au monde, avec des conséquences dramatiques également au Sud-Soudan. Je tiens à exprimer ma proximité aux populations des deux pays, et je les invite à la fraternité, à la solidarité, à éviter toute forme de violence et à ne pas se laisser instrumentaliser. Je renouvelle mon appel aux belligérants soudanais pour qu’ils cessent les hostilités et acceptent de s’asseoir à la table des négociations. Je demande à la communauté internationale de faire tout son possible pour apporter l’aide humanitaire nécessaire aux personnes déplacées et pour aider les belligérants à trouver rapidement le chemin de la paix.
Je suis préoccupé par la situation en Colombie, en particulier dans la région du Catatumbo, où les affrontements entre groupes armés ont fait de nombreuses victimes civiles et plus de 30 000 personnes déplacées. Je leur exprime ma proximité et je prie pour eux.
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale des lépreux. J’encourage tous ceux qui œuvrent en faveur des personnes touchées par cette maladie à poursuivre leur engagement et à aider ceux qui sont guéris à réintégrer la société. Qu’ils ne soient pas marginalisés !
Demain est la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste : quatre-vingts ans se sont écoulés depuis la libération du camp de concentration d’Auschwitz. L’horreur de l’extermination de millions d’hébreux et d’autres croyants qui a eu lieu au cours de ces années ne peut être oubliée ou niée. Je me souviens de la poétesse hongroise Edith Bruck, qui vit à Rome. Elle a souffert de tout cela. Aujourd’hui, si vous le souhaitez, vous pouvez l’écouter dans l’émission « Che tempo che fa ». C’est une grande dame. Souvenons-nous aussi des nombreux chrétiens, y compris des nombreux martyrs. Je renouvelle mon appel à tous pour lutter ensemble contre le fléau de l’antisémitisme et toutes les formes de discrimination et de persécution religieuse. Construisons ensemble un monde plus fraternel et plus juste, en éduquant les jeunes à avoir un cœur ouvert à tous, dans une logique de fraternité, de pardon et de paix.
Je vous salue, vous tous qui venaient d’Italie et de nombreuses parties du monde ; je vous salue plus particulièrement, vous les journalistes et les professionnels de la communication qui avez vécu votre Jubilé en ces jours : je vous exhorte à être toujours des narrateurs de l’espérance.
Je salue les Polonais, en particulier ceux de Zabno, les étudiants de l’Institut Zurbarán de Badajoz (Espagne), les fidèles de Siquirres (Costa Rica), le groupe de jeunes filles de 15 ans du Panama.
Je salue les pèlerins de l’Unité pastorale de Busto Garolfo et d’Olcella, de l’archidiocèse de Milan.
Et je vous accueille avec joie, garçons et filles de l’Action Catholique, des paroisses et des écoles catholiques de Rome. Vous êtes venus à la fin de la « Caravane de la Paix », au cours de laquelle vous avez réfléchi sur la présence de Jésus dans vos vies, en témoignant à vos contemporains de la beauté de l’accueil et de la fraternité. Et maintenant, écoutons ces jeunes qui veulent nous dire des choses… Allez-y ! forts !
[lecture du message]Maintenant, il [le garçon qui lit] a dit une très belle parole [le garçon la relit : « Pour qu’ils réussissent à faire taire les armes »]. Le garçon est bon ! Saluez de ma part tous les garçons et toutes les filles.
Je vous souhaite à tous un joyeux dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon appétit et à bientôt !